Après la réaction des syndicats hier (lire Aqui !), c’est au tour des élus de la CUB deréagir à l’annonce de près de 6 milliards d’Euros de bénéfices par la BNP Paris bas, moins d’un moins après que le Groupe Cofinoga, dont elle est l’actionnaire majoritaire, ait annoncé (le 20 janvier 2012) la suppression de 433 postes, dont 397 à Mérignac.
Reconnaissant que Cofinoga gagne certes « moins d’argent que ces dernier mois », en raison d’une baisse de l’activité de crédit à la consommation, la motion votée ce vendredi matin rappelle également, que le résultat net de la filiale lors du premier semestre dégage tout de même « un excédent de 30,8 millions d’euros ». De là, le constat s’impose pour les élus « Cofinoga et ses salariés ne sont donc pas un boulet pour la BNP ».
Table ronde et moratoire sur le plan social
Après avoir souligné que Cofinoga est « le premier employeur privé de notre métropole, et une entreprise capitale de l’activité locale, par le nombre d’emplois induits qu’elle fait vivre », les élus insistent sur « la catastrophe » que serait le « sacrifice » de cette filiale par la BNP.
Afin de tenter de résoudre la situation, les élus ont donc demandé à ce que « le préfet réunisse une table ronde, associant l’ensemble des acteurs concernés (direction, salariés, élus locaux) », et que, dans l’attente de celle-ci, la direction de COFINOGAadopte un moratoire suspendant le plan social annoncé.
Vincent Feltesse a par ailleurs annoncé, concernant cette fois le dossier Ford, une nouvelle rencontre avec les dirigeants Ford Europe, et notamment avec son nouveau Vice-Président, au cours de la semaine prochaine.
Photo: N.C.
Solène Méric