CUB: finis les trams après 2017 ?


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/07/2013 PAR Solène MÉRIC

C’est Gérard Chausset, Vice-président de a CUB chargé des transports de demain qui a présenté à l’ensemble des membres de l’assemblée, les grandes lignes des conclusions des études réalisées dans le cadre du SDODM. Lancées en avril 2012, ces études avaient pour objet d’étudier la pertinence de nouvelles liaisons et de déterminer les itinéraires et modes de transport les plus adaptés aux besoins, à un horizon 2025-2030. Globalement ces études envisagent l’aménagement de 72 kms de transport en commun en site propre desservant quatre secteurs à fort potentiel: la Rive Droite (intégrant la presqu’île d’Ambès) et les différentes possibilités de bouclage des boulevards via les ponts Chaban-Delmas et futur Jean-Jacques Bosc; la liaison Mérignac Aéroport – Bordeaux Gare St Jean; la desserte Saint-Médard-en-Jalles – Le Haillan – Bordeaux centre et enfin, la desserte Gradignan-Talence – Bordeaux CHU Pellegrin. Au total l’étude propose la mise en place de 3 lignes de bus en site propre intégral (BSPI) et 1 ligne de bus à haut niveau de service (BHNS), pour la desserte Saint-Médard – Le Haillan – Bordeaux centre. Autrement dit, la phase trois du tramway en cours jusqu’en 2017, pourrait bien être la dernière. L’investissement prévisionnel est estimé à 300 M€.

Quelques mécontentsSi les itinéraires ont globalement satisfait les élus, les types de transport en commun préconisés font quelques mécontents. C’est notamment le cas du coté de Talence et Gradignan, qui, face à la proposition qui leur est faite d’un bus en site propre intégral (et non d’un tram qui leur paraissait plus approprié) plaident, par la voix de Michel Labardin, maire UMP de Gradignan, «l’inégalité territoriale» et considèrent que «la copie est à revoir». Même mécontentement pour Jacques Mangon, élu Modem de Saint-Médard en Jalles, qui considère sa commune comme «discriminée pour l’accès aux autres zones de la CUB », et pointe «un manque d’ambition singulière pour la CUB».
Vincent Feltesse qui donnera son point de vue personnel sur ces études «après les vacances», a tout de même tenu à rappeler que «deux contraintes pèsent sur les choix à faire». D’abord la fréquentation, estimée entre 20000 et 40000 passagers par jour selon les secteurs concernés, là où les lignes de tramway existantes rassemblent entre 75000 et 124000 passagers par jour et par ligne. «Une comparaison qui rapprocherait alors les liaisons étudiées aux fréquentations des lianes actuelles», constate le Président. Autre contrainte, l’investissement. «Nous pouvons mettre au mieux, 30M€ par an pendant 10 ans sur le SDEDM. Or 1 km de tram coûte 30M€. Donc soit on fait 10 kilomètres de tram, soit on fait autre chose».

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