Politique | La Communauté urbaine de Bordeaux veut réduire la fracture numérique
08/07/2011 |

Aujourd'hui, environ un tiers de la population fançaise ne possède pas d'ordinateur et n'utilise pas Internet. Cette fracture correspond en fait à trois fossés numériques, liés à la possession des outils, ainsi qu'à leur usage. Il y d'abord un fossé générationnel, laissant les personnes âgées en marge des nouvelles technologies, puis un fossé social, qui exclut les personnes les plus démunies et enfin un fossé culturel, qui prive les moins instruits des opportunités de l'outil informatique. Tel est le constat que faisait le Centre d'analyse dans son dernier rapport il y a quelques mois. Sensible à cette problématique, Vincent Feltesse, président de la Communauté urbaine de Bordeaux et son bureau ont décidé le 7 juillet de faire de la réduction de la fracture numérique une priorité.
C'est un projet d'envergure métropolitaine, qui va de la résorption de la fracture numérique, sa priorité, au soutien à la filière économique concernée, en passant par le développement des services numériques urbains que veut mettre en place Vincent Feltesse. Parmi les mesures phares, on retiendra l'objectif de mise en place d'un vrai travail partenarial avec les communes et les opérateurs. Ceci devrait se traduire par la formalisation d'un plan d'urgence visant une capacité minima de 2 Mégabits fin 2013, pour les 27 500 foyers recensés en zone « blanche » ou « grise » (dont 15 000 environ ne peuvent pas non plus avoir accès au câble)... Ce plan d'action sera ensuite affiné, en fonction des réalités des territoires, entre solutions satellitaires, montée en débit ou fibre optique. Le coût de ce plan d'urgence est évalué à environ 5,5 M€. Une belle garantie que cette volonté de réduire la fracture numérique se traduira en actes concrets.
Crédit photo : Aqui!