La galère des bouchons : des girondins témoignent


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/02/2012 PAR Nicolas César

Betty a 36 ans, deux enfants. Elle a quitté il y a un an la Bretagne, plus précisément, Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor, une ville, où elle ne connaissait pas les bouchons, pour s’installer dans la région bordelaise. Avec sa famille, la jeune femme a posé ses valises à Cubzac-les-Ponts, à une vingtaine de kilomètres de Bordeaux. Mais, aujourd’hui aller ou revenir à son travail, à Mérignac, à Cultura est devenu un enfer. « De septembre à octobre, je mets 1h15, sans accident. A partir de novembre, le temps de trajet passe en moyenne à 1h45 », décrit-elle. « Au moindre accident, c’est entre 2 et 3 heures ». Autant dire que lorsque cette assistante de formation arrive en retard à son entreprise à cause des bouchons, elle est passablement énervée. Le soir, il faut aussi penser à prévoir le prolongement éventuel de la garde de ses enfants. Une situation, qui l’épuise et joue sur sa productivité.

« Il suffit de peu de choses pour que deux des trois voies du pont d’Aquitaine soient bloqués, ce qui crée des bouchons monstrueux »
Véronique, 33 ans, habitait à Saint-Loubès, à deux sorties d’autoroute de Cubzac-les-Ponts. Elle en a eu assez de tous ces embouteillages et a décidé récemment de déménager à Lormont. Pour autant, cette assistante commerciale dans la publicité n’a pas résolu son problème. « Je mets encore plus d’une demi-heure à juste traverser le pont d’Aquitaine le matin », raconte-t-elle. Résultat, Véronique, lassé de perdre son temps dans les bouchons, a négocié un compromis avec son employeur, elle arrive plus tard le matin et part plus tard le soir. « ça joue trop sur les nerfs », explique-t-elle. « Le plus terrible est qu’il suffit de peu de choses pour que deux des trois voies du pont d’Aquitaine soient bloqués, ce qui crée des bouchons monstrueux », témoigne Véronique. Mais, « j’essaie de positiver en me disant qu’un nouveau pont, Bacalan-Bastide, va bientôt arriver », poursuit cette trentenaire.

A ses côtés, Pascal, 38 ans, chef de pub a fait le choix du 2 roues depuis début 2011 pour se faufiler dans les embouteillages le matin et le soir. « En voiture, même en passant par les petites routes, on ne gagne pas de temps. Il n’y a pas d’alternative », se désole-t-il. Désormais, Pascal ne met plus que 20 minutes à rejoindre son travail à Bordeaux-Lac, en moto, depuis Saint-André-de-Cubzac. Pour autant, « sur l’autoroute, je me retrouve parfois coincé par des voitures », fait-il remarquer. Selon lui, « s’il y avait moins de camions, la circulation serait plus fluide et il y aura moins d’accidents ».

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : Aqui!

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