La Gauche en ordre de bataille pour la CUB


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/02/2008 PAR Charlotte Lazimi

Ce soir, toutes les têtes de liste de gauche des 27 communes de la Communauté urbaine de Bordeaux se son réunies, pour un grand meeting à l’Athénée municipal. Accueillis par Michèle Delaunay, « l’hôtesse de maison », les élus ou « futurs élus » étaient tous sur scène. Dans une salle comble, les personnalités politiques étaient nombreuses, de Philipe Dorthe à Selim Kançal président des Verts et candidat aux cantonales, Régine Marchand du Parti Radical de Gauche, Michel Bertrand du Parti Communiste ou encore Gilles Savary, tête de liste à Talence. A la tribune quatre femmes candidates se sont exprimées dont Christine Bost, candidate à Eysines et Conchita Lacuey, maire sortante de Floirac. Noël Mamère, maire de Bègles et Max Guichard du PC ont insisté sur le caractère éminemment politique de cette élection. Quatre salariés de Ford ont aussi pris la parole au nom de l’intersyndicale de l’entreprise, réunissant, Force Ouvrière, Unsa, la CGT et la CFTC . Leur objectif: «alerter les élus, futurs élus et pouvoirs publics pour la défense des emplois et la sauvegarde du site ». L’enjeu de ces élections demeure aussi pour la gauche la direction de la CUB. Vincent Feltesse, candidat à la mairie de Blanquefort a présenté 20 engagements, parmi lesquels figurent un train-tram dans l’agglomération, la mise à en place d’un ticket unique des transports pour 2011, le triplement les logements sociaux et le développement des pépinières d’entreprises.

Alain Rousset annonce, s’il est élu, une rupture

Alain Rousset a promis une rupture sociale, économique, culturelle, sportive et de l’urbanisme.« Bordeaux ne s’estpas réveillée et n’est pas dynamique » a déclaré le candidat PS. «Bordeaux a trop longtemps vécu de rentes industrielle, viticole et forestière. Notre avenir est dans la création d’entreprises nouvelles, notre avenir c’est l‘innovation, la recherche, le développement » a-t-il martelé. « C’est ce que n’a pas fait Juppé, qui ne s’est occupé ni de l’innovation, ni des friches ni des pépinières, ni des emplois » a dénoncéle candidat PS, opposant son bilan à la tête de l’Aquitaine : première région en matière d’innovation et de recherche. Alain Rousset a déploré le  » laisser-aller  » de la ville sur le plan culturel, regrettant l’absence de grande manifestation. Bien sûr, il n’a pas manqué d’attaquer son concurrent.« J’avance une idée et trois semaines plus tard, Alain Juppé la reprend » a plaisanté Alain Rousset, citant la présence sur la liste de son rival d’un rugbyman, d’un membre de Médecin du monde ou bien sa soudaine préoccupation des quartiers.


Charlotte Lazimi

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