Coopérative métropolitaine : quel bilan d’étape sur l’Open Data ?


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/10/2012 PAR Solène MÉRIC

Pour rêver et construire la ville « intelligente », il faut savoir prendre le bon départ. Alors que de nombreuses collectivités commencent à réfléchir à une stratégie d’Open Data, autrement dit à rendre accessible et réutilisable par d’autres acteurs (privés ou publics) une grande partie de leurs données publiques, l’agglomération bordelaise se distingue puisqu’elle est un des territoires les plus avancés sur cette question de l’ouverture des données. En effet, depuis un an, les différentes collectivités, CUB, Région Conseil général et dernièrement la Mairie de Bordeaux ouvrent leurs données en les rendant accessibles via des portails de partage. Laurent-Pierre Gilliard, Directeur adjoint d’AEC, recense quatre portails de données en lien avec le territoire de l’agglo. Le portail de la CUB, data.lacub, datalocale, qui regroupe principalement les données du Conseil général de Gironde et du Conseil régional d’Aquitaine. Troisième portail de donnée : le portail PIGMA, qui contient un certain nombre d’informations géographiques (mais pas uniquement) ouvertes par les acteurs des collectivités locales, et enfin le tout récent portail de la Ville de Bordeaux.
Une complémentarité des portails qui démontre une réelle dynamique de libération des données sur l’ensemble du territoire qui n’est visiblement pas sans conséquence sur une autre dynamique : celle de la réutilisation de ces données. En effet, exæquo avec Montpellier, Bordeaux occupe la première position française sur le nombre d’applications créées et de données libérées. Au bout d’un an de libération de données, le bilan est donc plutôt favorable.

L’indispensable animation des communautésPour autant, Laurent-Pierre Gilliard insiste, « nous ne sommes qu’au balbutiement d’un marché ». En effet, même si Bordeaux est numéro 1, le nombre de services développés à partir des données libérées reste encore peu élevé. Et c’est bien dans la volonté de multiplier les productions qu’un des vecteurs à développer, en complément de l’open data, est l’animation des communautés autour de ces données.
Une expérience dans laquelle s’est lancée la CUB et dont témoigne Armelle Gilliard, Chef de projet des services numériques urbains. « Cette démarche d’animation a ouvert des espaces de dialogues enrichissants entre collectivités, start up, grandes entreprises, laboratoires et étudiants» souligne-t-elle. L’occasion pour les uns de présenter leurs données libérées ou le mode d’utilisation de leur plateforme, et pour les autres, d’exprimer leurs attentes concernant notamment la libération de jeux de données spécifiques non encore ouverts. Ainsi ensemble, par le biais d’ateliers de travail, ils ont pu confronter leurs regards et leurs idées sur des réutilisations  possibles de données. Un échange de points de vue qui a parallèlement donné lieu à deux dispositifs de productions réussis: l’un avec l’IJBA, l’autre avec l’IUT SRC de l’Université Michel de Montaigne, dont plusieurs exemples ont été cités lors de la matinée.

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