Des navettes fluviales écolos et rapides pour relier les deux rives de Bordeaux


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/03/2013 PAR Nicolas César

« La dernière navette fluviale à Bordeaux date de 1947. Cela fait 18 ans que je propose de les faire revivre ». Philippe Dorthe, conseiller général PS de Gironde ne cachait pas sa joie en montant à bord du BatCub. « Et, cela coûtera le prix d’un ticket de bus ou de tramway », souligne Vincent Feltesse, le président de la Communauté urbaine de Bordeaux. Partie intégrante du réseau de transport de la Cub, cette offre de service sera accessible avec tous les titres Tbc. BatCub assurera 2 liaisons rapides aux heures de pointes (7h-10h / 16h-19h): Bas Lormont -Claveau et Stalingrad-Quinconces. Les traversées s’effectueront en 4 minutes avec une fréquence de 15 minutes. Un navire sera affecté à chaque liaison. Le reste de la journée et les week-ends, une liaison de cabotage sera assurée entre Bas Lormont et la place Stalingrad en 40 minutes, soit 5 escales pour une fréquence de 45 minutes. Objectif de fréquentation : 200 000 voyageurs par an.

Une innovation mondiale « C’est un bateau pas comme les autres. Un catamaran, qui coupe l’eau, ne rebondit pas. Je ne connais pas d’autres bateaux comme celui-là qui peuvent naviguer à 15 noeuds et être 100% autonome toute la journée », a souligné Emmanuel Martin, le patron des chantiers Dubourdieu, entreprise basée à Gujan-Mestras, sur le bassin d’Arcachon. C’est un projet innovant, de la conception à la construction. Un projet qui rassemble des PME locales performantes dans le domaine naval : le Chantier Dubourdieu et ses partenaires : CAI, constructeur de navire en aluminium ; Orion, cabinet d’architecture navale ayant réalisé l’ingénierie du navire en collaboration avec ECA EN, concepteur de la motorisation électrique et Saft, constructeur et développeur du stockage de l’énergie avec la technologie Lithium. Le tout coordonné par Keolis Bordeaux, spécialiste du transport de voyageurs. Le navire hybride, à propulsion électrique, (8,5 tonnes d’aluminium assemblés, 4 km de câbles électriques, le catamaran a nécessité plus de 20 000 heures de travail), à faible émission de polluants rassemble différentes technologies : profil de carène, motorisation électrique, stockage et recharge de l’énergie. Le coût de chacun des 3 navires est de 900 000 euros, soit 2,7 millions d’euros au total. En outre, leur exploitation permet de créer 12 emplois. 

A noter que l’utilisation d’une propulsion dite hybride série (diesel-électrique) utilisée préférentiellement en « tout électrique » avec des batteries de technologie Lithium-ion offre également plus de sécurité pour les passagers sur un fleuve réputé difficile. Dès le 22 avril, Tbc propose en avant première des « parcours découvertes » sur base d’inscriptions préalables sur le www.batcub.fr. Toutes les heures, des départs sont proposés pour 45 minutes de navigation à la découverte des différentes escales et connexions.

Un site web dédié : www.batcub.fr

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