Vincent Feltesse : « C’est la décennie bordelaise »


Nicolas César
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 31/01/2011 PAR Nicolas César

Vincent Feltesse a commencé par répondre aux critiques de ceux qui lui reprochent d’aller trop vite. « Je voudrais que cela avance avant 2012 et les présidentielles, car je crains que nous perdions sinon le travail effectué depuis trois ans ». 2011 sera donc le lancement de la « décennie bordelaise ». Parmi les innombrables chantiers, il a cité la pose de la première pierre de l’Arena à l’été 2011, le lancement de nouvelles enquêtes publiques pour étendre le réseau de tramway, le vote de la participation financière de la CUB à la LGV Bordeaux-Tours le 11 février. Interrogé sur la métropole et la volonté de parvenir à 1 million d’habitants d’ici 2030 sur l’agglomération, il a rappelé que « c’est d’abord un projet social ». En clair, les logements sociaux seront nombreux, afin de ne pas oublier les familles à faibles ressources. « Sur le logement social, on trouvera toujours les crédits », a-t-il promis.

La CUB va se porter partie civile dans « l’affaire des pavés »
Ensuite, il a évoqué pêle-mêle plusieurs sujets d’actualité. Concernant First Solar, il a confirmé que leurs dirigeants qu’il doit rencontrer cette semaine sont sur une position très dure, en raison du moratoire sur les énergies solaires décrété par le gouvernement. « Nous avons quelques jours de bagarre pour desserrer l’étau gouvernemental », a-t-il indiqué. Pour Ford à Blanquefort, il n’a pas été plus optimiste et a déploré « l’absence de projet structurant » pour maintenir l’ensemble des 1 600 emplois. Enfin, sur le dossier brûlant des pavés surfacturés de 10 à 15%, affaire révélée par « Sud Ouest », Vincent Feltesse a précisé que la CUB allait se porter partie civile dans les prochains jours pour avoir accès à l’ensemble du dossier. A sa connaissance, aucun fonctionnaire de la CUB n’est à ce jour mis en examen. Une affaire qu’il juge totalement « inacceptable ». « S’il y a lieu de refonder les choses, je le ferai très volontiers », a-t-il conclu.

                                                                                                                        Nicolas César


Photo : Nicolas César

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