Vincent Feltesse, et sa  » décennie bordelaise ».


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/07/2012 PAR Joël AUBERT

Conçue et enregistrée à la faveur de quelques nocturnes entre janvier et mars derniers à Paris, où Vincent Feltesse pilotait auprès du candidat Hollande sa campagne numérique, cette décennie, publiée aux éditions de l’Aube, se présente « comme le fruit d’un cheminement intellectuel ». Le berceau se nomme les « métropolitaines », un groupe de réflexion et de lobbying sur la métropolisation qui voit le jour, justement, à l’initiative du président de la CUB qui est, en même temps, président de la Fédération nationale des agences d’urbanisme mais, aussi, d’un homme de grande élevation, Olivier Mongin directeur de la revue Esprit. « Ce livre est à l’intersection d’une réflexion urbaine générale et de la pratique bordelaise », mais en même temps une « déclaration d’amour à la ville dans un pays qui ne l’aime pas » déclare l’auteur qui enfonce le clou avec ferveur: » Dans l’imaginaire collectif on n’aime pas la ville; j’ame la ville… »

Le laboratoire bordelais
Comprenons que cet élu de quarante quatre ans qui avait accueilli le projet de réforme territoriale concocté par le quinquennat Sarkozy avec moins de réticences que ses collègues de gauche, défenseurs de la Région et du département, nourrit l’espoir de voir émerger un véritable « projet urbain et territorial » sous la présidence qui commence. Et que le laboratoire bordelais entre 2010 et 2020 est selon lui, et pour lui, une chance exceptionnelle. Et de citer ces deux chiffres qui « s’articulent »: 50.000 logements, 55.000 hectares. L’un des véritables défis pour ce jeune élu qui aime à rappeler qu’il a choisi le public, en sortant d’HEC, est en effet de réfléchir au moyen de faire en sorte que « le public remette la main sur la manière d’organiser les choses. » Bordeaux s’y emploie entre la ville centre qui s’est métamorphosée depuis 1995 et dont le « projet urbain de Juppé » est salué comme une évidence. Mais il y a tant à faire encore notamment pour que naisse  » cette métropole atlantique », à l’horizon 2020. Quand la LGV aura mis Bordeaux à deux heures et des poussières de Paris. Et pareille ambition ne saurait être atteinte sans que le secteur public en soit « le chef d’orchestre ». Pour y parvenir, Vincent Feltesse qui appelle pourtant de ses voeux le consensus politique qu’il pratique, aujourd’hui, par nécessité politique au sein de la Communauté Urbaine, rêve sans doute de s’emparer des clés de la ville centre dans deux ans. Il sait, cependant, que les contours électoraux de 2012 ne seront pas forcément ceux de 2014. Mais, après tout, l’important n’est-ce pas,  d’abord, d’aimer d’amour la ville..

1. Il devrait être officiellement député de la 2° circonscription de la Gironde le 22 juillet (JO)

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