Vincent Feltesse, réélu président de la Communauté Urbaine de Bordeaux.


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Publication PUBLIÉ LE 18/04/2008 PAR Nicolas César

111 voix sur 120. Avec un tel score, la réélection de Vincent Feltesse à la tête de la CUB ne souffre d’aucune contestation. Pourtant, Alain Juppé, le soir même de sa réélection à la tête de la mairie de Bordeaux, rêvait déjà de reprendre la présidence de la CUB, qu’il avait occupée de 1995 à 2004. En effet, après les élections municipales, en mars dernier, la gauche ne bénéficiait que d’une très courte avance. Elle ne comptait plus que 61 représentants à la CUB contre 59 pour la droite. Nous étions quasiment en situation d’équilibre des pouvoirs. De quoi attiser l’appétit d’Alain Juppé, qui connaît l’importance des décisions de la CUB. Le maire de Bordeaux a, ainsi, rappelé à plusieurs reprises que « Bordeaux a besoin de la CUB et vice versa ».

La personnalité de Vincent Feltesse est appréciée
Pour autant, il n’aura fallu que quelques semaines, pour que la droite et la gauche rédigent ensemble un accord de coopération communautaire. Ainsi, Alain Juppé, qui sera premier vice-président, a déclaré, que l’accord « faisait suite à une même conception » entre majorité et opposition et « faisait ressortir des objectifs partagés » pour faire de l’agglomération « une métropole européenne ». Un accord, d’autant plus facile à trouver, que Vincent Feltesse, qui a succédé à Alain Rousset à la tête de la CUB, est apprécié à gauche comme à droite. En juin dernier, Alain Rousset avait été élu député et avait dû laisser son poste de président de la CUB, en raison de la loi sur le cumul des mandats. Alain Cazabonne, le maire de Talence, vice-président à la CUB, se félicite que « Vincent Feltesse gère la CUB dans un vrai esprit communautaire. Il ne retarde pas les dossiers de Bordeaux, comme le faisait Alain Rousset » note t-il. Une remarque qui fait écho aux critiquesdont Alain Juppé avait fait un argument de campagne électorale. A 41 ans, Vincent Feltesse, vient aussi d’être réélu brillamment maire de Blanquefort, avec 64% des voix, et continue, « tranquillement », son ascension au sein du PS girondin.

Nicolas César

 

 

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