Vincent Feltesse veut un « new deal » de la mobilité dans l’agglomération bordelaise


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/01/2012 PAR Nicolas César

« La mobilité se dégrade au quotidien sur l’agglomération bordelaise. Le temps moyen sur la rocade par jour est passé de 63 à 64 minutes », se désole Vincent Feltesse. Le président de la CUB note aussi que les moindres travaux (place de la Bourse, Victoire) créent d’importants bouchons. Conscient que cette situation est problématique pour les habitants de l’agglomération bordelaise, il entend trouver des solutions avec le Grenelle de la mobilité, « six mois de travail intense ». Les premiers ateliers seront lancés la semaine prochaine. « C’est la première fois qu’un Grenelle de la mobilité est déclinée au niveau régional », a-t-il souligné. L’élu socialiste souhaite sortir des « serpents de mer comme le grand contournement, un sujet dont on parle et reparle depuis dix ans » et obtenir « un consensus politique le plus large possible ». Vincent Feltesse veut un « new deal » de la mobilité.

Un sommet économique et social à l’échelle de l’agglomération bordelaise
Alors que le grand contournement devait permettre de faire baisser de 16% le trafic sur la rocade bordelaise, le patron de la CUB souligne que si l’on fait passer le taux d’occupation des voitures de 1,2 personne à 1,3 ou 1,4, le trafic devrait diminuer de 15%. A l’évidence, il entend développer le covoiturage. Ce qui ne l’empêche pas d’investir dans des infrastructures. Mais, « seul, nous n’y arriverons pas », prévient-il. En outre, Vincent Feltesse a fait part de sa volonté de créer un sommet économique et social à l’échelle de l’agglomération bordelaise, qui pourrait être lancé d’ici trois mois, afin de soutenir les acteurs économiques en cette période de crise.
Enfin, interrogé sur François Hollande et les dissensions affichées en public par les socialistes, celui qui est directeur de la campagne numérique a regretté « la fascination trop importante pour l’expression personnelle au sein du parti ». Cependant, il s’est voulu rassurant au regard de ce que certains observateurs voient déjà comme la « machine à perdre ». « Au-delà de cette écume, on a malgré tout un parti socialiste aujourd’hui très uni sur la bataille présidentielle, y compris les anciens candidats aux primaires ou les poids lourds du PS », a-t-il mis en avant. Autre signe positif à ses yeux : « en janvier 2007, Nicolas Sarkozy était crédité de 32% d’intentions de vote dans les sondages, contre 24% aujourd’hui, et qu’à la même époque la candidate socialiste Ségolène Royal enregistrait 24 ou 25% contre « 28 ou 29% pour François Hollande », a rappelé Vincent Feltesse. Enfin, il a mis en avant la pertinence du projet du candidat du PS sur des sujets de fond comme la justice, l’école face à un « président à bout de souffle qui a abîmé la République et perdu toute crédibilité ».

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : NC

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