À Bidart (64), des pierres supplémentaires pour muscler Izarbel


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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 24/10/2018 PAR Felix Dufour

La pose de la première pierre du bâtiment Izartegi par Jean-René Etchegaray, président de la Communauté d’agglomération Pays basque, Sylvie Durruty, vice-présidente de la Communauté territoriale Pays basque et Emmanuel Alzury, maire de Bidart et conseiller d’agglomération chargé du littoral et des milieux naturels a lieu eu ce mercredi  sur l’un des quatre sites de la Technopole Pays Basque, le site Izarbel, à Bidart. Par ce projet, la Communauté Pays Basque permet aux entreprises de devenir propriétaires de leurs locaux.  Dans le cadre de sa politique économique, la Communauté entend offrir aux entreprises les conditions optimales en vue de leur implantation et de leur développement sur le territoire. Sur le site technopolitain Izarbel, largement constitué de TPE de type start-up, des entreprises souhaitaient devenir propriétaires de leurs bureaux, leur difficulté étant d’atteindre les dimensions nécessaires à une construction propre.

Avec le bâtiment Izartegi,  la Communauté Pays Basque a façonné un partenariat innovant pour répondre à cette demande avec   deux entreprises associées : Novaldi et Maritime Systems  Après une large consultation des entreprises initiée par la Communauté territoriale, deux d’entre elles – Novaldi et Maritime Systems — ont participé à la démarche. L’entreprise Novaldi, créée il y a 17 ans par Marie-Jo et Xavier Burucoa est spécialisée dans le conseil en systèmes informatiques et l’édition de sites web. Locataire du bâtiment Cré@ticité A à Izarbel, Novaldi compte 10 salariés.  L’entreprise Maritime Systems, créée et dirigée par Olivier Champagne, est née à Izarbel en 1998, un lieu qu’elle a ensuite dû quitter faute de locaux proposés à la vente. Elle est actuellement propriétaire de locaux situés à Bayonne. Elle compte trois salariés et crée des solutions informatiques dédiées aux assureurs du transport maritime.

Maintenir la technopole sur les activités du numérique 

La Communauté Pays Basque a monté un groupe de travail avec ces entreprises et a conduit un appel à projets pour retenir le promoteur lauréat. C’est l’opérateur Essor Développement, assisté de l’architecte Patrice Gardera, qui a été retenu pour concevoir, construire et commercialiser le bâtiment. L’institution et les entreprises seront évidemment associés à toutes ces étapes. La Communauté Pays Basque a vendu le terrain à Essor Développement pour un montant de 183 600 € TTC.

D’une surface globale d’environ 700 m2, le bâtiment Izartegi se situe à proximité du Groupe Voltaire, de l’Apave et bientôt d’Estia 3. La phase de terrassement a débuté à l’été 2018. Le gros œuvre est désormais engagé et sera conduit jusqu’à la fin de l’année 2018. La livraison du bâtiment est prévue pour la fin du premier semestre 2019.
 Des bureaux restent disponibles à la vente. La Communauté Pays Basque, garante du maintien de la spécialisation d’Izarbel sur les activités numériques, a élaboré un agrément que devront obtenir les futurs acquéreurs. 

L’ESTIA ne cesse de se développer aussi avec un nouveau bâtiment

Créée n 1985 par la Chambre de commerce et d’industrie de Bayonne PaysInauguration ESTIA 3 basque, depuis plusieurs années déjà, l’École supérieure des technologies industrielles avancées, (ESTIA)  souffrait de locaux devenus trop étroits dans la zone Izarbel. En ce début automnal, Patxi Elissalde directeur général d’Estia, avec Alain Rousset, André Garreta, président de la CCI Payonne-Pays basque, Jean-René Etchegaray, président de l’agglomération Pays basque et l’architecte du nouveau bâtiment d’origine chilienne Xavier Leibar ont lancé les travaux d’ESTIA3. Avec le nouveau bâtiment, dont la construction démarre, cette école d’ingénieurs disposera de deux amphithéâtres supplémentaires de trois cents et deux cents places), des locaux d’expérimentation (des « fabs labs »), des salles d’enseignement équipées de bancs technologiques, des salles polyvalentes pour des présentations et des séminaires. Le tout s’étendra sur 4000 mètres carrés.

Le bâtiment sera « écologique » avec du photovoltaïque et de l’éolien sur le toit. Le troisième bâtiment del’Estia ouvrira fin 2019 et il est conçu par le cabinet de Bordeaux et Bayonne, Leibarf et Seignerin il coûtera 13,5 millions d’euros (dont 6 millions en provenance de la Région et 4 millions de fonds européens. C’est la Communauté d’agglomération, dans ce cas aussi, qui a fourni le terrain grâce à un bail emphytéotique de 25 ans et de 900 000 euros.

215 étudiants diplômés sous la présidence du directeur général de Safran

Depuis 2017, l’ESTIA qui vise les mille étudiants,  est une des 207 écoles françaises accréditée à délivrer un diplôme d’ingénieur. Ce samedi 10 novembre à la Gare du midi de Biarritz, elle ne s’en privera pas et procèdera à la cérémonie de remise des diplômes aux 215 ingénieurs ESTIA et 20 lauréats du Mastère Cilio aura lieu ce samedi 10 novembre à la Gare du Midi de Biarritz, sous la présidence de Philippe Petitcolin, directeur général de SAFRAN et parrain de cette 19e promotion en présence d’Éric Dalbiès, directeur stratégie et M&A de SAFRAN, d’André Garreta, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Bayonne Pays Basque et président de l’EESC ESTIA et d’Emeric d’Arcimoles, président de la Fondation d’entreprises ESTIA.

Le cycle ingénieur de l’ESTIA propose un enseignement trilingue (français, anglais, espagnol) BAC+5, et une formation sanctionnée par un double diplôme français et étranger grâce à des partenariats avec les universités européennes comme les Universités britanniques de Cranfield, Wolverhampton et Salford-Manchester, l’Ecole d’ingénieurs de Bilbao et Université Polytechnique de Madrid en Espagne,
Université Paris-Descartes en France.
Le Mastère CILIO accueille vingt élèves et reçoit des professionnels en formation continue et des diplômés de Master. Organisée en alternance, cette formation permet aux apprenants d’exercer des responsabilités professionnelles dans le conseil en stratégie et en organisation et dans la direction de projet. Il est accrédité par la conférence des Grandes Ecoles (BAC + 6).
Tous ces nouveaux diplômés 2018 seront ainsi prêts à intégrer des entreprises régionales et internationales de tous secteurs confondus.

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