« La Semaine de l’Agriculture », le Salon de l’agriculture de Nouvelle-Aquitaine n’a pas dit son dernier mot


Salon de l'agriculture de Nouvelle-Aquitaine
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 06/05/2020 PAR Clément Bordenave

 Pour Dominique Graciet, président du Salon de l’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine et Bruno Millet commissaire général du Salon, il était impossible de priver les acteurs du monde agricole de Nouvelle-Aquitaine de cette vitrine, il a donc fallu imaginer ce nouveau format; « La semaine de l’agriculture Nouvelle-Aquitaine » qui aura lieu du 18 au 20 mai. Prenant appui sur la web tv du salon l’agriweb.tv, nouveauté du SANA 2019, les organisateurs du Salon de l’agriculture de Nouvelle-Aquitaine entendent bien donner la parole aux agriculteurs venus défendre leur engagement pour nourrir la population tout en faisant face aux défis qui attendent l’agriculture.

Reportages, interviews et débats

Les questions autour des nouveaux enjeux de l’agriculture seront détaillées dans de nombreux reportages réalisés par l’agriweb.tv, des interviews qui proposeront un point de vue privilégié sur les acteurs de l’agriculture de Nouvelle-Aquitaine, mais aussi lors de 6 débats qui auront lieu en direct et où l’intervention du public sera de mise avec la possibilité de poser des questions avant et pendant le débat, « il était essentiel de faire en sorte qu’il y est de l’interactivité avec le spectateur, parce que faire une conférence descendante n’avait pas d’intérêt » explique Bruno Millet, Commissaire général du Salon de l’agriculture de Nouvelle-Aquitaine. Il confirme la volonté de dialogue avec les citoyens sur l’agriculture et les défis auxquels elle devra faire face. Parmi les différents thèmes abordés durant ces débats, on retrouve celui de l’écologie avec une discussion autour de la biodiversité et de la qualité de l’eau et de l’air. En plus des questions environnementales, le bien-être animal sera lui aussi au centre d’un débat, et cette année c’est la relation entre l’homme et l’animal dans le cadre de l’élevage qui fera l’objet d’un questionnement, à l’heure où les grands changements sociétaux amènent de plus en plus de personnes à se tourner vers des mouvements anti-élevage. Le dialogue entre agriculteurs et riverains sera lui aussi l’occasion de discussions puisque la cohabitation entre les agriculteurs et les néoruraux est aujourd’hui devenue source de nombreux conflits. Enfin, en conclusion de l’événement un grand débat de clôture sur l’avenir de l’agriculture après le Covid-19 sera organisé, avec la participation de Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine. L’idée générale de ces échanges c’est de donner la parole aux agriculteurs pour qu’ils puissent défendre leur travail auprès des consommateurs. Les initiatives proposant des livraisons de produits en circuits courts se sont multipliées depuis le début du confinement en partie à la demande des consommateurs et les producteurs entendent bien capitaliser sur ce changement de cap dans les habitudes de consommation des Français.

« La crise du COVID-19 a mis en lumière le rôle nourricier de notre agriculture »

Cette parenthèse agricole sera aussi l’occasion de rappeler le rôle que les agriculteurs ont tenu durant crise sanitaire, et la manière dont ils ont dû, en collaboration avec les différentes collectivités territoriales, repenser leurs réseaux de ventes et de distribution. « La crise du COVID-19 a mis en lumière le rôle nourricier de notre agriculture », rappelle Jean-Pierre Raynaud, Vice-Président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine. Les questions autour de la nécessité d’autosuffisance française en matière agricole et du rôle essentiel des agriculteurs en temps de crise seront donc sans aucun doute dans toutes les têtes au moment des débats. La manière dont les circuits courts se sont organisés doit selon Dominique Graciet, président du Salon de l’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine, pousser les consommateurs français à « repenser la part budgétaire consacrée à leur alimentation en recourant aux circuits courts ». Les enseignements à tirer de cette crise seront donc nombreux et ils concernent aussi le monde de l’agriculture qui s’est adapté dans l’urgence, mais qui compte bien pérenniser les efforts consentis.


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