Le Conservatoire des races Aquitaine et CEVA Santé Animale alliés pour l’agrobiodiversité


Ceva
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 09/04/2018 PAR Solène MÉRIC

L’avantage d’un chiffre d’affaire à 1,1Md €, c’est qu’il permet de maintenir un investissement soutenu sur la recherche et développement. Un enjeu d’autant plus important pour un groupe pharmaceutique vétérinaire à la dynamique de développement forte. En 2017, CEVA Santé a consacré 10% de son chiffre d’affaires à la R&D, soit 100 M€. Mais au-delà de ce choix stratégique, le groupe, suivant la volonté de son PDG, Marc Prikazsky, s’implique aussi fortement depuis plusieurs années dans la protection de l’agrobiodiversité, « un rempart majeur pour préserver notre écosystème », glissait-il le 28 février dernier, sur le Salon de l’Agriculture de Paris, à l’occasion de la remise du Prix national de la Fondation du patrimoine pour l’agrobiodiversité animale, dont son groupe est partenaire.

Agrobiodiversité dans l’intérêt des animaux, des hommes et de leur environnement
« L’agrobiodiversité, tout comme le sujet du bien-être animal, font partie de la responsabilité sociétale de Ceva Santé Animale », explique Martin Mitchell, directeur de la communication du groupe. Plus que des mots, une conviction qui se traduit en actes, par l’intervention directe ou le soutien financier à de nombreuses initiatives à travers le monde. Concrètement, participer au développement de la productivité de micros-élevages de « poulets bicyclettes » au Burkina Faso, ou accompagner les projets du Conservatoire des races Aquitaine, même combat : celui de l’agrobiodiversité dans l’intérêt des animaux, des hommes et de leur environnement.

Présent sur le Salon Aquitanima, pour sa propre communication et visibilité, l’accompagnement du Conservatoire par le laboratoire se joue surtout sur l’enjeu de la visibilité. « Nous intervenons pour mettre en lumière les actions de notre partenaire », résume Martin Mitchell. Romane Delay, la coordinatrice projet Conservatoire des races pour CEVA Santé Animale, est notamment chargée auprès d’Estelle Goworek, responsable communication digitale du groupe, de développer la visibilité du Conservatoire des races à travers la refonte du site internet et le développement d’une stratégie de communication sur les réseaux sociaux. L’idée ici est de viser prioritairement le grand public pour porter à sa connaissance les nombreuses actions du Conservatoire des races d’Aquitaine, en matière de sauvegarde de races locales, mais aussi de mettre en avant des « histoires de biodiversité » liant l’humain et l’animal autour de l’enjeu de la sauvegarde de ces races.

Créer la rencontre avec le public et permettre une transmission
Mais, au-delà des outils numériques, le Salon de Bordeaux sera bel et bien l’occasion d’établir un lien « physique » entre l’animal et le grand public. Particulièrement mise en avant cette année : la vache Bordelaise, déjà mise à l’honneur à Paris, puisque lauréate du Prix national de l’Agrobiodiversité. Un film autour de l’évènement parisien sera d’ailleurs diffusé sur le Salon, permettant autour de la remise de ce prix, de démontrer non seulement toute la pertinence de la préservation de la race d’un point de vue environnemental mais aussi économique pour l’éleveur primé. « Parler de la Bordelaise sur le Salon de l’agriculture Nouvelle-Aquitaine, c’est aussi parler de pâturage, de zones humides et du bénéfice que ces races et leurs élevages peuvent apporter à notre paysage et à notre environnement, et donc aussi à nous-même », pointe Romane Delay.

Les Poneys Landais sont des habitués du Salon de l'Agriculture Nouvelle-Aquitaine

Parmi les autres races mises à l’honneur sur le stand du Conservatoire, le Poney Landais sera aussi à découvrir sur Equitaine à travers un concours de mâles. « Si le Poney Landais participe aussi de la préservation des zones humides, il peut aussi se découvrir à travers le sport. Tout un projet éducatif a d’ailleurs déjà été monté autour de cette race, à destination des élèves des centres équestres », explique Estelle Goworeck. Cette documentation pédagogique, présentant non seulement la race mais aussi son milieu de vie d’origine, ses usages traditionnels par l’homme, ses aptitudes ou encore le processus de sauvegarde, servira de modèle pour la présentation de plusieurs autres races visibles au Salon de l’agriculture de Bordeaux.

« En plus de la rencontre physique entre le grand public et l’animal, l’idée est aussi de permettre une transmission autour de l’histoire et des connaissances sur ces races locales agricoles auprès des visiteurs ». Mais si l’invitation à la découverte de ces races s’adresse prioritairement au grand public, les professionnels sont bien évidemment les bienvenus pour échanger avec le Conservatoire et ses éleveurs partenaires. En effet, et la boucle de l’agrobiodiversité est ainsi bouclée : sans élevage, pas de sauvegarde ou préservation de race possible. Un cercle vertueux qui a déjà connu de belles réalisations. Et la jolie vache Bazadaise, dont la race est désormais exportée aux quatre coins du monde, après une période de quasi-disparition, en sait quelque chose.

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