Elections Régionales: « Terroirs, Résistance et Réinvention », pour les voeux de campagne de Nicolas Thierry (EELV)


Benjamin Boccas
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/01/2021 PAR Solène MÉRIC

Dans le contexte de crise sanitaire actuelle, « les gens n’ont pas la tête aux élections régionales », reconnaît volontiers Nicolas Thierry. Pour autant lui, évidemment, ne perd pas de vu l’objectif de « remporter l’élection », et pas question non plus pour le candidat de « laisser la démocratie se confiner ».
Pour ce faire, depuis le lancement de sa campagne à Poitiers, il en aura parcouru des kilomètres à la rencontre des acteurs et actrices, « forces vives » des territoires et « terroirs » de Nouvelle-Aquitaine. Des terroirs qui constituent « notre point d’ancrage, la base de notre vie commune. C’est en les défendant que nous défendrons nos emplois, notre environnement mais aussi nos valeurs et notre culture », appuie celui qui a décidé de placer ces terroirs, au cœur de son slogan.

« L’écologie, c’est une force tranquille »
Au côté de Maryse Combres, n°2 d’une liste non encore écrite, et de l’équipe qui les entoure, il compte encore poursuivre cette démarche de terrain, ajoutant aux outils de campagne une plateforme « Paroles de Nouvelle-Aquitaine », qui rend compte d’échanges et de rencontres avec les habitants de la région. « L’idée est de prendre le pouls des territoires », explique Marie-Noëline Viguié, en charge de cette plateforme. « Nous avons des milliers d’heures d’enregistrement de prises de parole [ …] c’est le temps de l’écoute nécessaire pour construire une vision politique entre l’écologie et les gens ». Un temps long et qui rejoint la vision de l’écologie portée par l’équipe EELV et exprimée par Maryse Combres : « L’écologie ne peut-être le petit truc en plus sur un programme, pour nous c’est la matrice du changement à accomplir ».

Pour autant, avertit Nicolas Thierry, « nous ne sommes ni le bruit ni la fureur. L’écologie c’est une force tranquille ». Dans cette campagne, pas de volonté pour l’actuel vice président de la région en charge de la Biodiversité, « de taper sur les uns ou sur les autres [ des candidats] mais de faire vivre le débat en confrontant calmement les différentes visions ». Au regard de l’actuelle mandature, le « problème, ce n’est pas ce qu’Alain Rousset a fait, mais plutôt ce qu’il n’a pas fait », considère Nicolas Thierry, qui estime aussi que « notre région a besoin d’une respiration démocratique ».

Bifurquer vers l’écologie
Pour répondre à l’ambition des deux candidats EELV de faire de la Nouvelle-Aquitaine, « la première région écologique d’Europe [ …] il faut un mandat de résistance et de réinvention » ; comprendre tourner le dos au libéralisme et au productivisme. Et d’utiliser l’exemple de la grippe aviaire pour illustrer « qu’aucune leçon n’a été tirée des crises précédentes ». L’heure est venue pour le candidat et sa colistière de la « bifurcation des politiques publiques pour qu’elles soient basées sur le respect du vivant, la préservation des écosystèmes et la défense des droits des générations futures à vivre dans un environnement sain et une planète habitable. » Et d’ajouter, sur le défi du changement climatique et de la préservation de la biodiversité « Cette campagne et le prochain mandat est notre dernière fenêtre pour agir afin d’éviter de franchir des seuils d’irréversibilité. Il n’est plus temps d’attendre ».
Côté calendrier, programme et liste, initialement prévus en novembre, il faudra là par contre, « encore attendre quelques semaines que les esprits soient plus tournés vers les élections ».

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