Bergerac: Le concours national de la Blonde d’Aquitaine dans le berceau de la race


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 25/09/2011 PAR Olivier Darrioumerle

« La Blonde est aux vaches ce que la F1 est aux automobiles », explique Philippe Basta, président de l’organisme de sélection de la race blonde. Une Blonde d’Aquitaine coûte cher : une génisse coûte entre 1000 et 1200 euros, mais son rendement viande est incomparable. Sa taille, plus longue, offre plus de morceaux nobles et moins de morceaux en sauce. Ainsi, la carcasse d’une Blonde d’Aquitaine se vend plus cher en boucherie. Mais pour atteindre le rendement attendu par une Blonde d’Aquitaine l’éleveur a l’obligation de s’occuper de sa reine. Il faut être un professionnel pour élever une Blonde. « Elle ne mange pas des cailloux ! Il faut être aux petits soins avec elle », prescrit Philippe Basta aux futurs éleveurs de Blonde.

La Blonde d’Aquitaine améliore la génétique des races autochtones
Cent trente éleveurs étrangers de quatorze nationalités différentes ont été accueillis par INTERCO Aquitaine, l’agence de coopération internationale de la Région. S’ils traversent les océans pour voir les Blondes en Aquitaine, c’est qu’elles font partie des troisraces françaises qui s’exportent dans le monde entier. En concurrence avec la Charolaise et la Limousine, elle a de bons arguments pour trouver preneur. « La Blonde estsurtout présente en Amérique latine, explique Philippe Basta. Leséleveurs importent souvent la Blonde en race pure pour améliorer lagénétique de leur race autochtone. » Au programme d’Interco, en amont du concours national, les éleveurs ont participé àune vente aux enchères, découvert le schéma génétique de la Blonde grâce àune présentation de Midatest, spécialiste de la génétique, et ils ontvisité plusieurs élevages de la région. Depuis quelques années, en guise de formation continue, les éleveurs visitent des élevages de Blondes ou de Bazadaises de la Région. Lors d’Aquitanima, au salon régional de l’agriculture à Bordeaux, mais aussi en ce moment en Dordogne, chez Mr Combaud et Mme Raust.

photo : tous droits réservés /pays sud

Olivier Darrioumerle



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