Conférence Aquitanima : l’exportation des bovins d’Aquitaine se confirme


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 11/05/2012 PAR Solène MÉRIC

Comme chaque année, ils étaient une centaine d’éleveurs d’une vingtaine de nationalités différentes à être venus assistés à cette conférence dédiées à la génétique bovine, et à l’exportation et au développement des races d’Aquitaine au-delà des frontières de leur berceau, de leur pays et même de leur continent. Bas Bouman, secrétaire de la FIERBA s’est donc appliqué à reprendre les chiffres du développement de la race Blonde d’Aquitaine dans la quinzaine de pays européens membres de la fédération. Sauf à une ou deux rares exceptions, la race se développe partout en Europe. Et souvent avec un taux de croissance important, frôlant les 10 % d’augmentation chaque année.
Au rang des meilleurs élèves de ce classement, l’Espagne se distingue particulièrement avec notamment « un fort développement de la race l’année passée ». Si en 1995, le pays comptait quelques 2500 femelles Blondes d’Aquitaine inscrites, elles sont désormais plus de 6700. Un succès que Bas Bauman explique par la réelle « capacité d’adaptation de cette race à la chaleur espagnole »… Mais pas seulement. Il pointe aussi du doigt, pour le plus grands plaisir des responsables français et espagnols présents ce vendredi soir, les partenariats mis en place entre le Salon de l’Agriculture Aquitain et les régions de Cantabrie et de Salamanque dans lesquels l’élevage bovin est particulièrement important.  Des partenariats entre régions espagnoles et Aquitaine qui perdurent cette année encore, avec une très forte délégation espagnole sur le Salon de l’agriculture.

Un faible québecois pour la Limousine
Si la Blonde s’adapte donc parfaitement aux chaleurs espagnoles voire tropicales ou équatoriales de la Colombie ou du Chili, Serge Dethier, éleveur québécois, a quant à lui un faible pour la race limousine. Et il n’est pas le seul en son pays. Si l’association canadienne des éleveurs de Limousin compte 567 membres pour 12000 vaches, celle du Québec, dénombre  1000 Limousines ayant les sabots dans la neige l’hiver venu (pour 45 éleveurs)…  En amoureux transi,  Serge Dethier est revenu sur l’histoire de l’introduction de la race en 1968 puis son fort développement dans les années 1970, avant d’en terminer fièrement par une visite en photos de la station d’évaluation génétique « uniquement consacrée à la Limousine » de Saint-Edouard-de-Napierville.  Un voyage dans le temps et dans l’espace qui a permis aux éleveurs présents, français et étrangers, d’avoir un aperçu du travail d’évaluation et de sélection dans un autre pays que le leur ou que celui de la France qu’ils ont découvert durant les trois jours de circuits des Aquitanima Tours.

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