Crise aviaire : l’heure du bilan palmipèdes chez Maïsadour


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 10/11/2016 PAR Julie Ducourau

Sur l’exercice 2015/2016 qui s’est soldé par deux mois d’arrêt total d’abattage du fait du vide sanitaire post-influenza aviaire, seulement 1.443.650 têtes (93,8% canards IGP, 1,4% Labels) ont été produites par les 138 exploitants de Maïsadour (86 dans les Landes), soit 17,7% de moins que sur 2014/2015. De fait, c’est un résultat net négatif de 131.167€ qu’a présenté le groupe sur cette filière, avec des ventes en baisse de 19%, à 38 millions d’euros.
Rester vigilantA noter que chez Maïsadour, la production d’oisons a payé un lourd tribut avec la crise aviaire : 13.900 ont été produits contre 70.000 l’an passé. Un des trois producteurs d’oies a même dû arrêter sa production et il ne reste plus qu’un millier de femelles reproductrices. Chantal Brethes, présidente de l’OP Palmipèdes, elle-même productrice d’oies, a assuré « continuer à y croire quand même même s’il ne reste plus grand chose », disant « compter sur l’IGP Oies pour essayer de sauver ce qui peut l’être encore ».
Côté poulets et volailles festives (351 producteurs dont 274 dans les Landes), c’est un résultat net positif (323.205€) qu’a validé l’AG Volailles de chair. La production Maïsadour (13% de la production nationale de poulets jaunes) a toutefois été également entachée par des périodes difficiles où il a aussi fallu gérer des vides sanitaires avec parfois des incertitudes sur la marche à suivre dans les élevages mixtes (poulets+canards). Malgré tout, les volumes ont réussi à stagner avec 10,9 millions de têtes (+0,4%) dont quasi 80% de poulets élevés en liberté. De nouveaux bâtiments ont vu le jour : 160 mobiles de 60 m2 et 12 de 400 m2 en liberté, avec des prévisions encore en hausse pour l’année prochaine.
Bref, pour Maïsadour, « il faut rester vigilant mais les conditions sont là pour rebondir », a assuré Bernard Tauzia, président de l’OP Volailles pour qui « être en coopérative est un atout majeur pour l’avenir de nos productions ».

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