En Lot-et-Garonne, des jardins suspendus pour de meilleures conditions de travail


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 06/06/2014 PAR Sybille Rousseau

Fini le lambago, la sciatique ou autre tour de rein ! Marie-Clarisse et Patrick Jouy ont trouvé la solution pour ne plus se casser le dos en ramassant les fraises. « Depuis la fin des années 90, explique Emmanuel Maupas, responsable du service production végétale à la Chambre d’agriculture47, ils ont mis en place, dans leur exploitation de Sainte-Livrade-sur-Lot, des jardins suspendus. Ces jardins permettent de travailler à hauteur d’homme. » Du coup, fini le mal de dos et surtout fini la difficulté de fidéliser et même recruter des salariés pour les récoltes à même le sol. « Aussi, les fraises étant sous leurs yeux, ils ne ramassent que celles qui sont bien mûres ! Donc au-delà de faciliter le travail, ce matériel innovant permet une meilleure qualité du produit et une meilleure productivité. » Et ce ne sont pas de simples jardins suspendus! En effet, « ils sont à hauteur réglable et il n’en existe que deux ou trois en Europe ! Cela permet de densifier le nombre de plants à l’hectare et d’économiser de l’emprise de foncier en densifiant la culture par unité de surface. » Des jardins suspendus… à la protection biologique… Autre innovation dans cette exploitation : le développement de la protection biologique intégrée depuis 2008 pour des raisons liées à la présence des salariés dans les serres, lieu confiné, pendant les travaux de cultures. « Depuis des années, la famille Jouy tente de réduire son utilisation de produits phytosanitaires et de les remplacer par des insectes. Au début, c’est vrai, ils ont essuyé quelques échecs. Mais maintenant, ils connaissent mieux les prédateurs des ravageurs. Grâce à cette pratique, une diminution notoire aux recours des produits phytosanitaires a été constatée tout en préservant la qualité des fraises produites et le bien être des salariés dans les serres. » A noter que cette exploitation est engagée dans un réseau DEPHY fermes du plan Ecophyto.

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