En Lot-et-Garonne, lancement d’un projet européen par la Chambre d’Agriculture pour l’emploi et la formation


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Publication PUBLIÉ LE 31/07/2014 PAR Sybille Rousseau

651.000€. C’est le montant global du projet PARNET-TIC 2 porté par cinq entités européennes : las diputaciones dé Huesca, dé Alméria et dé Coruna, côté espagnol, la Camara municipal de Agueda, côté portugais et donc la Chambre d’agriculture de Lot-et-Garonne, côté français. Depuis février dernier, la Chambre travaille à ce projet. En effet, à son arrivée, en janvier dernier, en qualité de directeur, Laurent Magot a souhaité davantage investir l’institution consulaire dans des projets européens. C’est pour cette raison qu’il y a six mois de cela il s’est lancé dans un appel à projet et a cherché, via ses réseaux, d’autres structures désireuses de percevoir des aides européennes pour dynamiser le secteur rural en développant les nouvelles technologies, l’emploi et la formation. « Ce projet va nous aider à intensifier nos partenariats avec le pôle emploi par exemple pour palier au manque de main d’œuvre et nous assurer un lien étroit avec notamment le service de remplacement ». Création d’un centre de l’emploi et de la formation Grâce à ce projet européen, la Chambre va percevoir une aide de 100.000€. « Cette aide nous permettra de créer un centre de l’emploi et de la formation pour mutualiser les moyens et les savoir-faire. Nous développerons également des partenariats avec les collectivités pour identifier et valoriser les friches agricoles afin de les remettre en activité », précise Sylvie Girard, vice-présidente de la Chambre. La Chambre qui s’engage aussi à apporter son expertise sur la transmission, l’installation, l’accompagnement des porteurs de projet… Un projet collectif sur une année Ces cinq partenaires se sont retrouvés en séminaire cette semaine à la Chambre d’agriculture de Lot-et-Garonne, à Agen. Les prochaines réunions sont prévues en janvier et en juin prochain. « Ce partenariat étroit et privilégié facilite l’échange de connaissances et d’expériences entre nous », confit Laurent Magot. D’ailleurs, Pedro Salas Parra, représentant de la Diputacion dé Huesca, a jugé « très intéressante l’idée de manger local en restauration collective » et compte bien en faire part à ses collègues à son retour…

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