En Lot-et-Garonne, le pruneau a la forme !


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/02/2014 PAR Sybille Rousseau

@qui ! : Les pruniculteurs sont-ils optimistes aujourd’hui ?
Jacques Pomiès :
Les pruniculteurs ont toutes les raisons d’être optimistes. Je suis leur représentant et également le représentant des transformateurs et je suis optimiste ! Tous les voyants sont au vert. La conjoncture mondiale nous est totalement favorable. La production de l’hémisphère Sud (Chili et Argentine) est très faible. La récolte californienne sera ce qu’elle sera. Mais dans tous les cas, aujourd’hui, nous sommes dans une situation où le rapport offre/demande sur le marché mondial est totalement déséquilibrée, mais déséquilibrée dans le bon sens pour nous, car nous avons moins d’offres que de demandes. Le marché est donc porteur. Cette situation devrait avoir des répercussions positives sur les prix et donc sur le moral des troupes !

@ ! : L’évolution de la main d’œuvre en Amérique du Sud serait-elle la raison de la faible récolte de pruneau au Chili et en Argentine?
J. P. :
Oui, tout à fait. La main d’œuvre en Amérique du Sud se tourne plus vers la production de cuivre et de matières premières où l’heure de travail est mieux valorisée, et délaisse le secteur agricole. Du coup, le Chili et l’Argentine perdent de la récolte. Chose à laquelle ils n’étaient pas habitués…

« Le malheur des uns fait le bonheur des autres… » @ ! : La récolte des prunes, en Lot-et-Garonne, a eu lieu en septembre dernier. Une période où il a fortement plu. Le fruit en a-t-il pâti ?
J. P. :
Oui, des prunes ont éclaté à cause de ces fortes pluies. Il faut savoir que la valeur du fruit n’est pas la même avant et après l’aléa climatique. Avant, il est estimé, à peu près, à 1€50 le kilo et après aléa, en gros, à 0,80 €. Donc, c’est un vrai problème. Mais ce pruneau éclaté possède une très bonne qualité gustative. Sa valeur intrinsèque reste tout à fait bonne, malgré son aspect visuel. Ce pruneau peut être utilisé dans des préparations dites industrielles, et ce n’est pas péjoratif. Et, comme la conjoncture mondiale est favorable pour le marché du pruneau marqué par un manque de matière première sur ce produit, au lieu d’avoir une valeur de 80ct d’€, nous sommes en droit de penser que ce fruit aura une valeur bien meilleure. Une valeur qui permette à l’agriculteur de retrouver une rentabilité sur son exploitation pour l’exercice 2013.

@ ! : Vous participez au 10ème Grand Pruneau Show fin août. Pour cet anniversaire allez-vous proposer des nouveautés ?
J. P. :
Oui, nous allons animer davantage le boulevard. Sous forme d’un parcours vous allez découvrir le pruneau d’Agen depuis la prune cueillie sur un prunier jusqu’au sachet distribué. Le volume distribué sera identique à celui des années passées. Je ne vais pas donner de tonnes car c’est en fonction du nombre de visiteurs. Là aussi, l’offre s’adapte à la demande (sourire) ! Je vous donnerai un chiffre le 31 août au soir…

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