FRSEA Aquitaine : une rentrée agricole sous le signe de la solidarité


Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 15/09/2011 PAR Solène MÉRIC

Avec une sécheresse particulièrement forte, sur le nord de la Gironde et le nord de la Dordogne, l’Aquitaine a été marquée, dans ces territoires, par de fortes disparités météorologiques durant ce printemps et début d’été 2011. Fort heureusement, les précipitations importantes qui lui ont fait suite ont permis, selon Henri Bies-Péré, d’éviter « les scénarios les plus noirs ». Bien sûr, en ce qui concerne l’herbe qui n’a pas poussé, « le retard ne pourra pas être rattrapé », mais pour autant « les surfaces n’ont pas périclité, et nous avons de bonnes perspectives de repousse de fourrage pour cette automne. » L’autre bonne nouvelle de cette rentrée concerne le maïs. Grâce à la combinaison de l’irrigation et des pluies estivales,« les récoltes s’annoncent exceptionnelles ; nous nous attendons à un niveau de production égal voire supérieur au niveau que l’on connaît dans les meilleures années, et avec des prix qui restent élevés ! » s’enthousiasme le Président de la FRSEA Aquitaine.

Du maïs landais pour les vaches de Dordogne
« C’est justement cette forte disparité entre les zones de notre région qui nous a poussé à vouloir monter cette opération « solidarité maïs » » explique Christophe Barrailh, Président de la FDSEA des Landes. « Le département des Landes est importateur de fourrages, donc les agriculteurs landais n’avaient pas pu participer aux opérations de solidarités nationales qui ont consisté à fournir paille et fourrage aux éleveurs sinistrés. » Avec cette opération « Solidarité maïs », c’est donc une sorte de frustration qui tend à s’apaiser pour les céréaliers landais. Comme son nom l’indique, l’opération vise à encourager les agriculteurs landais à donner un peu de leur maïs pour les éleveurs. Objectif : les aider à nourrir leurs bêtes, en apportant un supplément d’énergie dans le simple fourrage, et éviter au maximum les décapitalisations de troupeaux. Si tous les dons sont acceptés, la campagne de communication qui est lancée depuis ce 15 septembre donne tout de même un ordre de grandeur : « 1 T de maïs = 40 vaches nourries pendant 10 jours ». A partir de là, aux agriculteurs de faire leur compte… Si la FDSEA, et les Jeunes Agriculteurs, se sont chargés d’organiser l’opération et d’en informer les agriculteurs en s’appuyant notamment sur les collecteurs habituels, à savoir les coopératives et les organismes stockeursde maïs, ce sera à la FDSEA de Dordogne d’identifier la demande, et de partager les dons en fonction des besoins.

Photo: Aqui.fr

Solène Méric

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! AGRICULTURE > Nos derniers articles