Grand Sud-Ouest: ça bouge pour la filière ovine


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 18/05/2015 PAR Solène MÉRIC

C’est à l’occasion des quelques jours consacrés à la génétique ovine du Salon de l’Agriculture que les acteurs de la filière ovine de la future grande région se sont retrouvés le 15 mai dernier, sous le Hall 4 du parc des expositions de Bordeaux Lac. Un rendez-vous d’abord pour échanger ensemble quant à la création pour les années à venir et dans le cadre d’une région élargie, d’une « journée à dimension professionnelle plus musclée », selon les mots de Jean-Michel Anxolabehere, Président de la Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques, figure aquitaine de la profession.
Outre les animations déjà existantes, autour des Ovinpiades ou des démonstrations de tonte de mouton, notamment, il imagine avec ses homologues de la grande région « des présentations et des ventes de reproducteurs, une représentation plus marquée des différentes filières de l’élevage ovin, et des produits qui y sont élaborés, un temps de réflexion et d’échange entre professionnel, etc… ». En d’autres termes, une véritable journée professionnelle du mouton, comme peut l’être le Salon Aquitanima pour l’élevage bovin.

Les ovins étaient bien présents sur le Salon régional de l'Agriculture Aquitaine

La filière aquitaine se joint à Tech-Ovin en LimousinA propos de journée professionnelle ovine, cette rencontre du 15 mai, a aussi été l’occasion «de marquer le lancement d’un partenariat nouveau autour de la manifestation Tech-Ovin, le Salon National du Mouton, qui, les 2 et 3 septembre prochains, accueillera pour la première fois des acteurs de la filière aquitaine», souligne Jean-Michel Anxolabehere. « C’est une collaboration que nous avons manqué de peu il y a 2 ans, reconnaît Claude Souchaud, le Président du Salon. Mais la rencontre d’aujourd’hui, nous permet de formaliser un partenariat », se réjouit-il.

Outil au service de la production ovine, le Salon Tech-Ovin, prévoit le 1er septembre, en préambule de son déroulement, une journée de visite technique au fil de la filière limousine, de ferme expérimentale, spécialisée dans l’insémination, en coopérative en passant par la ferme d’un éleveur bio, ou encore, par l’enseignement agricole, via la visite d’un lycée spécialisé dans cet élevage. Quant au Salon en lui-même, « il est constitué en 9 pôles, avec pour pôle central, le pôle « Avenir » autour de l’installation, de la transmission et de l’emploi », explique Nicolas Faurie son directeur. Au programme également, concours de tonte, présentations de races, valorisation de l’enseignement agricole, conférences et mini-conférences, valorisations des produits, etc…
Un rendez-vous qui accueillera aussi « l’ensemble des conseillers ovins chambre d’agriculture, le tout en lien avec la Fédération nationale Ovine », complète Claude Souchaud, qui décrit le Salon comme « une émanation de la réflexion nationale ovine »… et donc aussi du nouveau programme d’action de la filière porté par la FNO : Inn’Ovin.

Inn’Ovin, dynamiser la filièreCe programme, également présenté à la presse ce 15 mai, a pour objectif de dynamiser la filière française, celle-ci n’étant pour l’heure productrice que de 40% de la consommation française. Autant dire « de belles perspectives de développement que la FNO veut parvenir à saisir », explique Patrick Soury, secrétaire général adjoint de la FNO, et Président Fédération Régionale Ovin Poitou-Charentes. Sur les territoires, ce programme d’action national sera animé et mis en oeuvre sur les via la mise en place de 5 comités régionaux d’orientation, une première dans la gouvernance de la FNO. Dans le grand sud ouest, celui-ci recouvrira Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, et sera co-présidé par ce sont deux jeunes éleveurs, dont Florence Gandré, présente ce 15 mai sur le Salon de l’Agriculture.

La jeune femme a d’ailleurs déclinée les 4 axes guides de ce programme Inn’Ovin : « le renouvellement des générations et l’attractivité ; les performances techniques et économiques pour améliorer le revenu ; l’amélioration des conditions de travail des éleveurs et du salariat et enfin, l’environnement, la transition énergétique et l’aménagement équilibré du territoire. » Quatre axes comme « un fil conducteur autour duquel chacun des 5 territoires ovins créés pour l’occasion, pourra fixer ses priorités et ses actions concrètes », précise Patrick Soury.
Sur le Grand sud ouest, cette feuille de route devrait être prête pour la fin de l’année, et se mettre à l’oeuvre de manière concomitante avec la nouvelle Grande Région. Celle-ci comptera au total, 1,3M d’ovins et plus de 5000 éleveurs. Des chiffres qui devrait donc tendre à augmenter au fil de la mise en place du programme et de son succès souhaité.

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