Interview: Jean-Marie Darmian croit au développement de l’oenotourisme girondin


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/08/2011 PAR Laura Jarry

@qui ! – L’été finit de s’écouler : peut-on dire que l’oenotourisme a été une pierre importante du tourisme en Gironde ?
J.-M. Darmian –
Sur la saison actuelle qui s’achève, c’est vrai qu’il est incontestable que l’oenotourisme a été très important pour la visite des supports et structures viticoles. Il faut dire aussi que le temps et le climat ont été favorables à ce genre d’activités. Maintenant, peut-on dire que l’oenotourisme est devenu significatif ? Il va falloir attendre deux à trois années pour le voir. D’une façon générale, les visites culturelles, liées au patrimoine (et même parfois au sens strict du mot « patrimoine » en ce qui concerne les domaines viticoles), ont été les mieux accueillies. Cet été, le ciel n’a pas été assez clément pour ce qui se passait en extérieur, mais les visites en intérieur ont vraiment bien marché : je veux parler des structures fermées, comme les musées, les chais à vins. Après, est-ce que cette réussite est conjoncturelle ou durable ? Il faut voir avec le temps et les années.

@qui ! – Que reste-t-il à améliorer pour que l’oenotourisme prenne vraiment la place qu’il mérite dans un département viticole comme le nôtre ?
J.-M. Darmian –
Pour les prochaines années, les villes ont signé une charte « Vignoble et chais en bordelais ». Il s’agit de revisiter les conditions d’attribution de cette marque, d’être moins pointilleux sur des détails comme sur l’accueil ; mais d’être plus exigeant sur, par exemple, le temps et le contenu de cet accueil. Il faut penser aussi à une amélioration du label. Cet été, on a bien vu que l’exigence du public était importante sur ce sujet, on a eu beaucoup de remontées.

@qui ! – La sortie du film « Tu seras mon fils », tourné dans les vignobles de Saint-Emilion, est prévu pour ce 24 août. Quelles sont les principales implications du CDT pour apporter son soutien à cette sortie nationale ?
J.-M. Darmian –
Actuellement, je fais le tour des départements pour promouvoir ce film. Je considère d’ailleurs qu’il y a deux aspects dans ce film. Le premier aspect, c’est l’histoire : elle est un peu rude, c’est le scénario d’un film, on ne peut pas le changer ou porter de jugement dessus. Le second, c’est la promotion du vin : que ce soit à travers les images, la réalité sociale du vin que l’on ressent bien. Ce film est un excellent outil auquel le CDT a parfaitement eu raison de d’associer. Et j’ai un avis très favorable sur ce point-là; il va faire beaucoup de publicité au vin girondin. C’est un beau vecteur de communication, et ce, nationalement. Le CDT s’est engagé financièrement et humainement pour soutenir ce film, sans même l’avoir vu. Maintenant, l’ayant vu, d’abord je le trouve très bien et ensuite je considère que c’est un excellent support pédagogique, qui traite de la qualité des vendanges, des méthodes de vinification… Ce n’est bien sûr pas le but du film, mais c’est important.


Propos recueillis par Laura Jarry.

Crédit Photo : Blog de Jean-Marie Darmian.

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