L’élevage Aquitain fait Salon à Paris


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/02/2013 PAR Solène MÉRIC
Auprès de ma Blonde…Côté bovins, voilà la belle Blonde d’Aquitaine ! Première race en termes d’effectif dans la région, elle ne pouvait pas rater ce rendez-vous parisien. Pour représenter la race qui fête ses 51 ans, Délia, Eurilyse, Etoile, Daysi et Eté ont joué les ambassadeurs et ambassadrices de choc et de charme face à un public conquis par leur… flegme ! Ses atouts : une viande de grande qualité, un vêlage facile et une acclimatation tant en plaine qu’en montagne, qui explique la présence de la race au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Brésil ou encore en Israël.   
Délia, Blonde d'Aquitaine tout droit venue de son élevage landais de Port de Lanne)
 
Le taureau Elysée, beau spécimen de la race Bazadaise
Cinquante nuances de gris…Autre pièce maîtresse du cheptel bovin viande aquitain : la Bazadaise qui fait la fierté du village berceau de la race, Bazas. Vêtues de leur belle robe grise et couronnées de leurs cornes plates, Bergère, Vénus ou Augustine ont elles aussi séduits de leurs regards doux les visiteurs du salon de l’agriculture de Paris. Quant au taureau Elysée présenté sur le stand Sud Ouest France, il pourrait en effet être la mascotte de cette bannière réunissant Midi Pyrénées et Aquitaine. Né en Gironde, il est désormais élevé dans les Hautes-Pyrénées. Un climat qui lui réussit au vu de ses quelques 1270 kg!
Folies bergères…Passer du coq à l’âne ou plus exactement ici de la vache à la brebis, c’est là tout le charme de la ferme Aquitaine. Ici ce sont les races Basco-béarnaise, Manech à tête rousse et Manech à tête noire, qui viennent dans un trio tricolore, représenter l’Aquitaine et plus encore les filières ovines des élevages des Pyrénées-Atlantiques. Sans elles, pas de bons fromages de brebis à l’AOP Ossau-Irraty ni d’Agneaux de lait des Pyrénées, récemment reconnus dignes d’un IGP par l’Union européenne. Un trio de choc dont les cornes enroulées des Basco béarnaise et Manech à tête noire font plus qu’impressionner les visiteurs en culottes courtes!  
Brebis Basco béarnaise et Menech à tête rousse (sans corne)
 
Les caprins de la filière du Cabécou du Périgord
La chèvre de M.Seguin…D’un fromage à l’autre, la filière du Cabécou du Périgord et son élevage caprin sont aussi (timidement) représentés à Paris. Sur les un peu plus de 20 000 têtes que compte le département de la Dordogne, premier département aquitain de l’élevage caprin, ce sont quelques chèvres de la Race Alpine Française qui sont présentées ici aux visiteurs. Reconnaissables à leur robe fauve, elles se distinguent des Saanen françaises à la robe toute blanche, dont le lait est également exploité par les 155 éleveurs caprins  que compte le Périgord.

Le rose et le noir…Enfin, passé de la quasi disparition de sa race au statut de star du rayon ovin des salons agricoles, l’immanquable porc pie noir du Pays Basque que tout le monde appelle porc Basque est bel et bien lui aussi monté à la capitale. Emportés dans ses valises par le tout aussi incontournable éleveur et charcutier Pierre Oteiza, la truie et ses nombreux petits ont, une fois de plus un succès fou auprès du public… Et plus encore quand les visiteurs dégustent les charcuteries savoureuses issues de leur viande. Un succès du Kintoa non seulement à Paris, en Aquitaine bien sûr, de la vallée des Alduves à Bordeaux, mais aussi au Japon ou au  Canada…

 
Bienheureuse famille de Porc basque en balade à Paris
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