La butte Montmartre, un écrin dans un jardin gourmand périgourdin


Claude Hélène Yvard
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/05/2012 PAR Claude-Hélène Yvard

Depuis vendredi et jusqu’à lundi soir, jour de Pentecôte, un petit coin de Périgord a pris ses quartiers rue Azais, à proximité du Sacré Coeur. Rose comme la fraise du Périgord, noir comme la truffe, jaune comme le miel, marron comme la châtaigne, rouge comme le Bergerac : le Périgord regorge de multiples saveurs, et de couleurs. Les trente cinq producteurs présents ont été scrupuleusement sélectionnés en fonction de critères précis : authenticité, terroir, savoir faire, origine géorgraphique. Car le Conseil général, qui finance cette opération de promotion à hauteur de 158500 euros, veille à ce que les producteurs ne puissent pas être présents deux années deux suite et que les quatre Périgord soient représentés au cours d’une même édition. Depuis l’origine de l’opération en 2007, ce sont quelque 250 artisans de bouche, agriculteurs, qui ont eu la chance de présenter leurs produits aux milliers de visiteurs étrangers. Et personne ne s’est jamais plaint des retombées : on distingue les retombées de notoriété et les retombées directes : les ventes. Certains producteurs regroupés au sein d’associations, de groupements ou d’interprofession ont eu la chance d’avoir participé à plusieurs éditions. Ainsi, Hervé Freyssinet, représentant la marque le Cabécou du Périgord estime que cette opération a eu le bénéfice de faire connaître notre produit au delà des frontières de la Dordogne. Les gens connaissent, nous avons désormais notre clientèle de Parisiens qui vient nous voir chaque année. Quant aux ventes, ce n’est pas l’essentiel. Il s’agit davantage d’image. »

Une belle surprise
Pierre Labrue, producteur de foie gras à Eyvirat, et président de l’association La Charrette Gourmande, est déjà venu une fois, à titre individuel. « Pour nous, c’est une opération commerciale avant tout. Nous comptons sur des ventes, même si nous sommes aussi présents pour répondre aux questions sur notre métier. Nous avions très bien travaillé lors de notre venue en 2009. Là, nous sommes plusieurs producteurs et nous espérons créer ainsi une dynamique. »
Montmartre est fréquenté par de nombreux touristes étrangers, séduits et surpris de l’opération. « Nous avons goûté le foie gras, nous n’avons rien mangé d’aussi bon. Nous aimons beaucoup la France et déjà découvert de nombreuses régions, mais le Périgord, je connaissais de nom. Et je ne savais pas où se trouvait Lascaux, alors que c’est un lieu que je rêve de découvrir. Ce fut une belle surprise pour nous et je crois qu’une de nos prochaines destinations sera la Dordogne, » indique un touriste espagnol, dans un français quasi impeccable et ravi de s’être trouvé là  par hasard en cette fin de matinée de vendredi.
La gastronomie périgourdine, tout comme l’agriculture est indiscultablement liée au tourisme : c’est l’une des principales portes d’entrée des séjours. 
La sixième édition de Périgord à Montmatre se poursuit jusqu’à lundi soir avec des concours de cuisine oraganisés samedi et dimanche autour, bien entendu, des mets et des saveurs du Périgord. Plusieurs équipes de cuisiniers amateurs, des parisiennes et de périgourdines s’affronteront dans un esprit convivial « coachés » par des chefs renommés.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Dordogne
À lire ! AGRICULTURE > Nos derniers articles