La Chambre régionale d’agriculture d’Aquitaine conserve son Président

C’est avec 24 voix sur 45 votants que Dominique Graciet a été réélu par les membres élus des collèges n°1 à 5 et le représentant du CRPF, Bruno Laffont. Le bureau que le Président renouvelé a proposé a également été élu sans difficulté (36 voix pour, 7 nuls et 3 blancs) ainsi que les autres votes relatifs à l’installation de la chambre régionale tels que le choix des membres associés ou encore les délégations.
Un bureau à l’image des victoires majoritaires remportées par la FNSEA dans les départements. En effet, seul Serge Bousquet-Cassagne, 4^ème Vice-Président représente la Coordination rurale. Les Jeunes Agriculteurs, syndicat allié à la FNSEA durant les élections, sont présents à travers la personne de Jérémy Lapeyre, nommé secrétaire adjoint. Enfin la CFDT est également représentée par Isabelle Husson, élue invitée permanents du Bureau. A ce niveau on peut d’ailleurs noter une faible représentation des femmes puisqu’elles ne sont que 2 à siéger aux bureaux, Marie-Henriette Gilet, étant la seconde représentante de la gente féminine, en tant qu’invitée permanente.

Zones vulnérables, PAC et productions de qualitéA nouveau en place pour six ans, Dominique Graciet a affirmé sa volonté de continuer à se battre sur les dossiers déjà en cours à la fin de la précédente mandature avec en tête de ses priorités d’une part, la question de la ressources en eau et des zones vulnérables, et d’autre part, la réforme de la PAC à préparer au niveau régional. Concernant les zones vulnérables, le Président de la CRAA a rappelé l’injustice des nouvelles cartographies particulièrement «injustes» pour les éleveurs qui «sont contraints à des investissements et à de nouvelles organisations de production, d’autant plus pénalisantes qu’elles s’ajoutent aux lourdes difficultés actuellement rencontrées par la profession.»
Autre dossier mis en avant par Dominique Graciet : « Les productions SIQO qui, au-delà du marché local, ont besoin d’un second souffle sur des marchés plus ou moins lointains » En effet, sans l’ouverture d’autres marchés, le risque est de « plafonner en production», prévient-il. Un risque que le « nouveau » président de la Chambre Régionale d’Agriculture ne veut pas courir. mais il s’interroge: « A-t-on, pour l’heure, les moyens et les structures pour atteindre ces nouveaux marchés? » Dominique Graciet et la Chambre régionale d’Agriculture d’Aquitaine renouvelée ont six ans devant eux pour permettre d’y arriver.