Le collectif pour aider la stratégie individuelle


G. Marcusse -Artigue
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 28/01/2016 PAR G. Marcusse -Artigue

Ecoute et confiancePour y arriver, la coopérative va s’appuyer sur la compétitivité «  c’est faire plus avec moins de ressources et c’est surtout faire mieux que les concurrents » explique Pierre Couderc directeur général du groupe. Faire mieux aussi à l’international. En Ukraine et en Russie pour les semences et les céréales, en Chine et au Japon pour le foie gras. « L’international représente 26% de notre chiffre d’affaires et il a connu une croissance de 55% en sept ans » précise le directeur qui veut voir surtout au travers de cet engagement «  un renforcement des filières de la coopérative et donc des exploitations de nos adhérents de Sud Ouest ». Enfin, l’innovation sera le troisième levier pour atteindre les objectifs 2020. Et la Gironde ? « Nous avons la volonté d’une plus grande transversalité sur l’ensemble de l’exploitation » souligne Jean Albert Massenet responsable du pôle agricole. « Nous sommes dans un monde de grande variabilité, nous devons vous accompagner et cela passe par la maitrise des coûts de production. Nous n’avons pas la main mise sur les marchés. Il y a nécessité de changer, pour ce changement Euralis s’engage à vos cotés ». Pour le président Joël Bonneau, cet engagement répond à un souci d’écoute. « La confiance se travaille tous les jours. Le projet 2020 s’inscrit dans la confiance et l’accompagnement ». Il s’inscrit aussi dans les actions collectives.

Projet partagéLa table ronde menée sous le thème « les enjeux d’une démarche collective pour mener sa stratégie individuelle » animée par Joël Aubert rédacteur en chef d’Aqui.fr- a essayé d’apporter quelques réponses. « Le monde de demain sera par nécessité plus coopératif que celui d’aujourd’hui fondé sur la concurrence et la compétition. Les initiatives qui proposent des solutions nouvelles et durables sont fondées sur des nouvelles relations et sur la coopération » commente l’animateur. Et l’accompagnement de Euralis? Jean-Louis Palmier référent vigne spécialisé bio et Jean- louis Vinolo œnologue conçoivent leur travail en synergie. Ils s’appuient pour cela sur des outils collectifs : les réseaux Déphy, les fermes de références, optidoses…bref, autant d’ « outils » pour que  le travail à la vigne soit mené afin que le travail de l’œnologue soit simplifié. « Nous sommes acteurs du changement sur les nouvelles techniques». Une démarche collective menée avec le viticulteur. «  Quant on construit un projet il faut que ce soit un projet partagé. Nous sommes sur le front tous ensembles. Notre approche est plus conseil et moins produit ».

Travailler ensemblePour Thomas Solans président des jeunes agriculteurs jeunes et membre de la commission territoriale  « qui lui permet d’être acteur » plaide pour le « travailler ensemble ». Quant à la coopérative,  elle doit porter de la valeur ajoutée sur l’exploitation car « la clé de la réussite c’est le revenu  ». Pour y arriver des leviers existent. Il faut savoir se servir des panels économiques vigne et vin par exemple. « Avec les coûts de revient, on peut identifier les leviers d’action à faire fonctionner. Il faut une vision à long terme.». Thomas parle aussi confort de vie. «  Travailler collectivement arrive à casser le cliché ringard ». Derrière le mot coopération, il veut voir les mots solidarité, entraide, Cuma… il reconnaît aussi « le besoin des jeunes à être accompagnés ».

Assemblée de section Bordeaux Gascogne d'Euralis à Beychac et Caillau le 26 janvier

Redevenir une coopérative« Nous voulons capitaliser sur notre histoire coopérative… » . Il y avait Coopasso. Puis, suite au rapprochement avec coop de Pau la coopérative d’approvisionnement basée à Izon s’est changée en distributeur d’appros. « Nous étions le seul territoire où il n’y avait pas de coopérative » se souvient Joël Bonneau. Face à cela, la gouvernance de Euralis coop propose de relancer une coopérative sur le territoire de Bordeaux. Tous les agriculteurs pourront adhérer pour devenir associés coopérateurs. Pour Joël Bonneau devenir coopérateur « donne du sens à notre démarche de territoire. Tout était en place, nous étions au milieu du gué ». Ce projet permettra aux adhérents du Territoire Bordeaux de participer à la vie de la coopérative en devenant acteurs de l’orientation de l’entreprise, d’avoir une réelle équité et une vraie transparence dans les propositions commerciales et d’avoir aussi accès aux contributions de la coopérative en partageant les résultats avec un accès au dividendes et des ristournes sur les produits achetés.
Le démarrage des propositions d’adhésions est pour ce printemps. Les premières souscriptions au capital débuteront le 1er août prochain pour un premier versement des ristournes et dividendes le 28 février 2018. « Soyez les ambassadeurs de la démarche » a conseillé Christian Pèes.

 

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