Les jeunes prennent le pouvoir à Aquitanima


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Publication PUBLIÉ LE 30/05/2011 PAR Aymeric Bourlot

Alors que les concours et présentations bovines d’Aquitanima touchent à leur fin, les organisateurs ont pris l’initiative de solliciter des jeunes étudiant l’agriculture pour prendre la place des juges et pointer les animaux participant aux compétitions. Venant pour la plupart de lycées agricoles d’Aquitaine mais aussi pour certains, du grand Sud Ouest ou d’Espagne ils peuvent ainsi s’imprégner des exigences que connaissent les juges professionnels et mieux connaître les bêtes. « Le domaine agricole est vaste et l’enseignement est riche, en leur proposant ce type d’exercice pratique ils s’ouvrent au métier de juge de concours » explique Renaud Champmartin « Les enfants travaillent sur les mêmes vaches que les juges professionnels. On les briefe, on les met face aux animaux auprès desquels ils se sentent le plus à l’aise et on leur demande de prouver leurs connaissances en exposant des jugements précis sur les animaux ».

Une agriculture qui s’ouvre
Si le but n’est pas forcément de sensibiliser les jeunes à l’univers des concours, les apports en termes de maitrise et de connaissance de l’animal servent toujours, comme le révèle Renaud Champmartin « On apprend des choses ne serait-ce que la gestion de la pression, car les gosses pointent sous le regard de professionnels, il y a du bruit, du monde, leurs camarades qui les regardent et c’est à eux de garder la tête froide dans leurs jugements et dans leurs explications. Et puis cela permet dans le meilleur des cas de détecter des futurs juges capables très jeunes de livrer des analyses pointues, témoignant d’un regard déjà aiguisé. Les professionnels et responsables des races sont très attentifs aux talents d’observation et de communication des jeunes ». C’est au fond là que réside tout l’enjeu de la démarche, comme l’avoue l’animateur « On reproche souvent au monde agricole d’être fermé, donc on est obligé de s’ouvrir. Nous avons en France des formations en agriculture d’un niveau excellent et grâce aux jeunes qui se lancent dans la profession et qui apportent d’autres compétences en informatique, en langues étrangères ou en communication, on change notre image, pour nous c’est vital ».

Credit Photo Aqui.fr

Aymeric Bourlot

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