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PUBLIÉ LE 18/07/2013 PAR La rédactionFace à cet événement exceptionnel, la coopérative a joué un rôle important d’accompagnement, explique-t-il. « Nous avons commencé très tôt, en particulier pour changer les semences. » Pas moins de 40 000 doses concernant plus de 25 000 hectares de cultures ont été remplacées par des semences à cycle plus court.
D’autres surfaces, longtemps inondées, n’ont par ailleurs pas pu être semées. Alors que les agriculteurs avaient déjà investi dans l’achat d’engrais, de produits phytosanitaires, et de semences. Ce problème a concerné environ 5 000 hectares. La situation des exploitants les plus en difficulté sera examinée par Euralis.
Si des solutions ont pu être trouvées pour des productions comme le maïs doux et les haricots verts, l’activité d’élevage a également été touchée. Car les coupes tardives d’herbe et de foin ont contraint les agriculteurs à puiser dans leurs réserves.
Le groupe coopératif se heurte par ailleurs à un sérieux problème, celui de la production de semences. « Nous n’en aurons pas » dit Christian Pèes. Euralis va donc travailler la contre-saison en produisant rapidement des semences dans l’hémisphère sud afin de pouvoir en disposer pour le printemps prochain. L’Amérique du sud étant située en zone OGM, des contrôles et analyses seront effectués pour éviter de voir les semences provenant de cette partie du monde introduire des traces d’OGM dans des environnements qui en sont dépourvus.
