Ouverture du salon de l’Agriculture avec la Charente-Maritime à l’honneur


Anne-Lise Durif
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 25/02/2017 PAR Anne-Lise Durif

(La viande de veau des Marais de Brouage préparée par un chef pour dégustation

Le stand de Charente-Maritime a présenté hier divers produits, cuisinés en direct sur le stand de la Nouvelle Aquitaine, dans le Hall 3, réservé au marché des producteurs. Parmi les produits à découvrir : le beurre de Charentes-Poitou, venu accommoder l’oignon de Saint-Turjan (spécialité de Saint-Trojan) ou encore les pommes de producteurs charentais de l’association les Croqueurs de pommes, qui promeut les anciennes variétés. L’agneau de Poitou-Charentes ainsi que la viande de veau rosé des marais de Brouage (photo) ont été présentés au public. De manière générale, la race Maraîchine se trouve dans les zones de marais du littoral de la Charente-Maritime, ainsi que dans les bocages et les plaines de la Vienne et des Deux-Sèvres. La Maraîchine est une vache dîte rustique, reconnue aussi bien pour la qualité de son lait que de sa viande, à la coloration plus soutenue que d’autres.

 Le groupement de producteurs de Marennes-Oléron avec son président JP Suire

Les huîtres de Marennes-Oléron étaient également présentes, via le groupement d’ostréiculteurs du bassin, qui regroupe 250 producteurs locaux. Son président Jean-Pierre Suire était à l’ouverture des huîtres, issues de la maison Chiron à l’Eguille-sur-Seudre. Son producteur Laurent Chiron tient un stand de dégustation toute la semaine au salon et s’apprête à écouler 2 tonnes d’huîtres.


(Chèvre poitevine

Du côté des animaux, la chèvre du Poitou fait parler d’elle cette année. Cette ancienne race de chèvre avait failli disparaître dans les années 1920 à la suite d’une épidémie, après avoir longtemps été la première chèvre de France en terme de production laitière. Le cheptel a été reconstitué progressivement dans les années 1980, dans son berceau historique, le Poitou-Charentes, avant de s’étendre un peu partout en France, avec des troupeaux de 40 à 80 têtes. La Charente-Maritime compte aujourd’hui une dizaine d’élevages dédiés. Cette race rustique a la particularité d’être autonome pour se nourrir, et plutôt résistante aux aléas climatiques, elle passe donc la belle saison en extérieur. Elle ne produit qu’1,5 l de lait par jour mais sa consistance en fait un fromage et des yaourts crémeux, identifiés sous la marque ADDCP fromage fermier. Un stand « la route des fromages de chèvres de Poitou Charentes » dans le hall 3 permet de les découvrir, ainsi que d’autres fromages locaux, comme le Pigouille, spécialité du marais poitevin.

Producteur de cognac et de cockails à base de cognac

Plusieurs producteurs de pineau et de cognac du département sont naturellement présents sur le salon. C’est l’occasion de découvrir également les nombreux produits dérivés du cognac qu’ils proposent, comme cette gamme de coktails de la maison Gouzilh (photo), basée à Saint-Aigulin. Sa boisson à base de cognac au goût caramel beurre salé à reçu la médaille de bronze de la foire de Paris en 2014. A découvrir également : la maison Béguey, basée à Villars-les-Bois, présente sur le salon depuis ses débuts, et un des premiers producteurs de cognac/pineau à s’être lancé dans le cocktail au début des années 1970, avec le « Charentais », à base de fruits. Dans la même veine, la maison Bégaud a développé une gamme de 11 cocktails à base de cognac deux ans d’âge mélangé à des macérats de fruits ou de plantes. 

Le pop corn de Charente-Maritime

Cette journée spéciale Charente-Maritime a également été l’occasion de faire découvrir au public le pop-corn made in 17, produit en Saintonge par Océalia, une coopérative rassemblant quelque 200 producteurs de maîs des deux Charentes. Yvette Thomas, agricultrice et vice-présidente d’Océalia, est venue présenter la gamme de pop-corn au caramel vendue sous le nom de Movie Pop. La coopérative produit environ 10 000 tonnes de pop corn par an, vendu notamment à des marques distributeurs des supermarchés français. Une découverte qui n’aura duré que le temps d’une journée, la coopérative n’ayant pas de stand dédié à sa production cette année.

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