Production, marché et communication, l’heure est au dynamisme pour les poulets et canards de Maïsadour


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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 05/11/2014 PAR Solène MÉRIC

Côté volailles de chair, les producteurs ont de quoi être satisfaits pour cette année 2013-2014. Comme le souligne leur président de leur organisation, Bernard Tauzia, «cette année, nous avons été dynamiques, et constructifs. Nous avons été bons sur les volumes dans toutes nos productions, bons sur l’arrivée de nouveaux éleveurs, bons sur le travail technique réalisés sur les bâtiments.» Et pour cause, sur l’exercice, les 353 éleveurs de la coopérative, ont produit 16 600 000 volailles en 2013-2014 soit une augmentation de près de 4% par rapport à l’an dernier. La production de volailles liberté, chère aux distributeurs est quant à elle en hausse de plus de 6%. Une augmentation des volumes produits particulièrement soutenue et encouragée par la stratégie commerciale dynamique de Fermiers du Sud Ouest et le fort développement en grande surface au national de sa marque phare «Saint-Sever».

22 nouveaux installésSi Paul Le Bars, le Directeur de FSO, confirme que «tous les créneaux sont en progression», un des faits marquants de l’année réside bel et bien «dans la montée en puissance de la marque Saint-Sever qui devrait encore se confirmer l’an prochain.» Mais si FSO a bien la volonté de «faire perdurer ce dynamisme commercial, il faut que ça suive en amont coté production et construction de nouveaux bâtiments d’élevage», lance-t-il à l’assemblée d’éleveurs. «Nous sommes trop souvent en train de courir après l’amont pour satisfaire les demandes des distributeurs», même s’il se dit «satisfait et rassurer» des efforts fait sur l’exercice qui se termine.
Et pour cause, en moins de 12 mois près d’une centaine de bâtiments mobiles de 60m2 et 30 bâtiments de 600m2 ont été installés chez les adhérents. Autre élément fort de l’accélération de la production, la coopérative recense vingt-deux nouveaux installés, qui ont d’ailleurs été mis à l’honneur ce mardi, par une petite cérémonie. Des chiffres de production qui seront donc sans aucune doute encore à la hausse l’an prochain, puisqu’au delà des stratégies commerciales déjà en place autour des marques de FSO, 2015 sera marquée par une grosse campagne de communication autour des 50 ans du Label rouge «Poulet Jaunes des Landes» présentée ce mardi aux éleveurs et qui devrait booster encore un peu plus les ventes tant en grandes surfaces qu’en boucheries-charcuteries à travers, cette fois, la marque Marie Hot.

Un signe fort face aux anti foie grasDu côté des palmipèdes, les éleveurs de Maïsadour ont produit 1 755 548 canards (pour 98,8% des volumes) et oies grasses, c’est 1,4% de plus que l’an dernier. Une légère progression principalement soutenue par le développement des ventes auprès de la marque externe au groupe coopératif, Délice d’Auzan. Pour Pascal Azam, Directeur de la division animale du groupe coopératif, un des faits marquants, et positifs, de l’année est la poursuite des mises aux normes des salles de gavage avec des logements collectifs. «A la fin de l’année, 63% des salles de gavages des adhérents seront aux normes, pour une datte buttoir au 1er janvier 2016.» Autre point positif de l’année, la production 100% Sud ouest mis en place pour la Marque Delpeyrat s’est poursuivie. Portant l’appellation « Nés, élevés, gavés, transformés dans le Sud-Ouest », «cette démarche répond à l’attente sociétale de traçabilité des produits» assure-t-il.
Mais pour 2015, les éleveurs-gaveurs de Maïsadour, se sont vus présenter une nouvelle démarche volontaire, dans laquelle, leur présidente Chantal Brethes, les a fortement invité à s’investir. Cette démarche, baptisée PalmiGconfiance, a été initiée par l’inter-profession au niveau européen et portée en France par le CIFOG. Mise en place dans les mois à venir, cette démarche à laquelle 18 organisations de producteurs ont adhéré, a pour objectif de garantir la bonne application de la charte européenne du foie gras et d’accompagner les éleveurs dans une logique de progrès. Objectif clairement affiché, et revendiqué comme tel, «envoyer un signe fort face aux anti foie gras qui attaquent et tentent de décrédibiliser la filière par le biais de pétitions, la diffusion d’images choc, la distillation de fausses informations, etc…» explique Marie-Pierre Pé, la directrice du CIFOG. L’objectif ici est de «dire que l’on fait bien notre métier, et de le faire savoir, en acceptant de faire évaluer son atelier», synthétise Chantal Brèthes. «Moi j’ai signé, de toute façon on n’a pas vraiment le choix».

« Montrer que nous faisons bien notre travail »Sur le faire savoir justement, le CIFOG s’est aussi attaché à revoir toute sa palette d’action sur le numérique, multipliant les sites internet d’information institutionnelles ou gourmandes, entrant de plein-pieds dans les réseaux sociaux via Facebook ou Twitter ou mettant en œuvre une véritable veille numérique sur internet afin de pouvoir réagir le plus rapidement possible sur des blogs, forums ou réseaux sociaux contre toute attaque de leurs ennemis animalistes. Mais, au-delà de l’action de l’interprofession, Chantal Brethes a également encouragé les éleveurs gaveurs de Maïsadour à agir à leur niveau en s’inscrivant eux aussi sur les réseaux sociaux pour «ne pas avoir peur de montrer que nous faisons bien notre travail, dans le respect du confort des animaux, de l’environnement et de la sécurité».

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