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PUBLIÉ LE 25/07/2011 PAR Solène MÉRICPremier constat pour Yves Bertrand, « ce qui est positif pour nous, c’est que ça a bien fonctionné partout. Les messages qu’on voulait faire passer sont bien passés. » Que ce soit en termes « d’échanges entre agriculteurs conventionnels et agriculteurs biologiques » ou de recrutement de nouveaux producteurs biologiques « pour augmenter la capacité de transformation et de distribution des produits biologiques », les objectifs sont selon lui atteints. En outre, le Siad 2011 avait pris le parti de multiplier les conférences et débats sur de nombreux thèmes propres à l’agriculture durable. Un choix semble-t-il payant pour le Salon agenais qui dans ce domaine a connu « beaucoup de succès » selon son dirigeant.
« Le Siad n’est pas qu’une manifestation locale »
Autre raison de se réjouir pour Yves Bertrand, la dimension internationale du Salon a pris de l’ampleur lors de cette deuxième édition. « Cette année on a eu beaucoup plus d’étrangers de pays lointains voire très lointains, puisque des Mexicains ou encore des Jordaniens sont venus, ce qui veut dire que le SIAD n’est pas qu’une manifestation locale et que l’agri-durable est ce qui va certainement gouverner le monde agricole dans les années à venir. » Une conviction qui va d’ailleurs se traduire dans a prochaine édition du SIAD. En effet, le président du Salon annonce d’ores et déjà « une participation un peu plus croisée pour l’année prochaine, avec des gens qui se préoccupent du phénomène au niveau mondial. Il y aura plus d’étrangers et des conférences plus riches en termes de partage d’expériences entre les pays. »
Photo: Aqui.fr
Solène Méric
