Saubole (64) : une chaudière biomasse pour se libérer du fuel


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/07/2014 PAR Jean-Jacques Nicomette

L’alimentation des bêtes nécessite en effet, entre autres tâches, de réhydrater de la poudre de lait avec de l’eau chaude à 80 degrés. Le mélange étant ensuite refroidi à 45 degrés.

Jusqu’à présent, explique l’éleveur, cette opération nécessitait le recours à une chaudière fonctionnant au fuel. L’équipement a été remplacé par une chaudière biomasse alimentée par des granulés de bois. Une matière première qui provient de sciures de résineux produites par des scieries landaises.

Des aides de l’Etat, de la Région et de l’EuropeAvantage de la formule : l’achat de la chaudière a permis à Christian Tharan de bénéficier de subventions représentant 40% du coût total de l’appareil. Cette aide a été déterminante, reconnait l’éleveur. « Sans elle, on y aurait réfléchi à deux fois ».

Les sommes accordées  relèvent d’un programme de l’Etat. Mais la Région Aquitaine cofinance également les projets, et elle peut leur permettre de recevoir des subventions européennes. Jusqu’à présent, ce « mix » permettait de couvrir 40% d’un montant d’équipement plafonné à 40 000 €. Depuis cette année, les aides représentent 25% des investissements, jusqu’à un plafond de 100 000 €. Ce qui reste intéressant, estiment un consultant en environnement et énergie chargé de suivre les dossiers.

Accompagné par la Chambre d’agricultureDans un département qui recense 150 éleveurs de veaux de boucherie, dont 120 peuvent, estime-t-on, être intéressées par ce type d’investissement, Christian Tharan a bénéficié du soutien de la Chambre d’agriculture afin de passer à la biomasse. Après qu’un diagnostic de l’exploitation ait été établi, plusieurs solutions techniques ont été étudiées. Puis  la Chambre a accompagné l’éleveur dans le montage du dossier et la recherche de financements. Un suivi de l’installation est par ailleurs assuré par un technicien.

A Saubole, l’opération (qui a été présentée récemment dans le cadre des journées Innov’action) a répondu aux attentes de l’intéressé. « L’économie est importante. Par rapport au fuel, la facture a été réduite de moitié. » La chaudière de 60 Kw, qui est alimentée de manière automatique en granulés, ne demande par ailleurs qu’un entretien dérisoire, constate-t-il. « Avec la subvention, elle sera amortie en deux ans ».

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