Semer sans bouleverser les sols, un enjeu économique pour les agriculteurs du Périgord noir


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Publication PUBLIÉ LE 25/10/2011 PAR Claude-Hélène Yvard

« On assiste actuellement à un retour aux fondements agronomiques sur les exploitations, estime Thierry Doré, professeur d’agronomie à Agro-Paris-Tech et président de l’association française d’agronomie, invité de la quatrième rencontre consacrée aux nouveaux enjeux en agriculture, organisée par la Chambre d’agriculture de la Dordogne, le 24 octobre.

Depuis 2008, plusieurs essais sont menés par une vingtaine d’agriculteurs du Périgord noir dans le cadre d’un plan d’actions territorial, qui propose une nouvelle approche agronomique. «Le sol revient au centre des enjeux. Un des objectifs est d’encourager l’augmentation de la matière organique des sols et les phénomènes d’érosion tout en préservant les ressources naturelles, précise François Hirissou, agronome à la chambre d’agriculture de la Dordogne. Ce plan  d’actions territorial vise aussi à diminuer la pollution par les nitrates et préserver la ressource en eau.

Les vers de terre, des alliés
Il comporte quatre axes :  diminution du travail du sol et arrêt du labour pour retrouver une structuration biologique avec les vers de terre comme alliés de l’agriculteur ; implantation des couverts végétaux pour protéger le sol contre l’érosion, nourrir les vers de terre et favoriser l’activité biologique ; allongement des rotations, introduction de variétés légumineuses (luzerne) fournisseuses d’azote.

Ces pratiques, appelées techniques culturales simplifiées,  présentent de nombreux avantages. Ce système de cultures pauvre en intrants  entraîne une baisse des produits phytosanitaires, d’où des d’économies pour l’exploitant et une diminution de la pollution

Les couverts végétaux, en interculture, constituent un outil agronomique efficace pour améliorer la structure et la fertilité des sols, tout en les protégeant de l’érosion. En obtenant une couverture quasi-permanente du sol, les couverts végétaux permettent également de réduire fortement les risques de transferts de nitrates et de phosphore par lessivage, en piégeant l’azote libéré lors du pic de minéralisation automnal.
Photo : aqui.fr
www.dordogne.chambagri.fr

Claude Hélène Yvard


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