Stéphane Le Foll, pour « une agriculture du territoire » sur le Salon de l’agriculture d’Aquitaine


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Publication PUBLIÉ LE 20/05/2013 PAR Solène MÉRIC

Lors de son discours de lancement des Assises mondiales et européenne de l’Origine, le Ministre l’a affirmé haut et fort : à la valorisation de la production via des marques commerciales, liant les productions agricoles à des process industriel de production, la France revendique « une conception d’une agriculture qui segmente et valorise son offre en se fondant sur le lien entre un produit, un territoire, une histoire et un terroir ». Bref, le Ministre de l’agriculture se pose et se posera comme un ardent «défenseur des indications géographiques tant au niveau européen que mondial».

« Une ambition pour l’humanité »Concernant la politique agricole mondiale, il considère que plus qu’une conception de l’agriculture, la défense et la promotion du lien entre produit et territoire doit être « une ambition pour l’humanité ». Une telle agriculture apparaît pour le ministre comme la réponse au problème d’alimentation d’une part importante de la population mondiale. Une malnutrition en partie causée selon lui par les politiques de spécialisation agricole géographique qui ont montré leur inefficacité. 
Des déclarations certes de circonstance qu’il veut pourtant traduire en actes, soulignant non seulement la vigilance constante de la France en la matière au niveau européen mais annonçant, aussi, pour le mois de juillet la mise en place , avec les filières, d’un cahier des charges «Viande de France». Celui-ci créerait « un véritable référentiel comprenant des critères liés à l’origine, au bien-être animal, aux conditions sanitaires mais aussi sociales ». Objectif : « faire une identité des viandes de France pour mieux les valoriser dans leurs diversités ».

« Modifier les règles de la contractualisation commerciale » Parmi les autres sujets évoqués au Parc des expositions, Stéphane Le Foll s’est voulu rassurant, réaffirmant les projets du gouvernement de « modifier les règles de contractualisation commerciale afin de tenir compte au mieux des contraintes de production des agriculteurs ». Autres sujets de « réconfort », à destination des viticulteurs cette fois, « aucune taxe sur les vins n’a jamais été envisagée par le Ministère de l’agriculture », affirme-t-il. Quant à la PAC, Stéphane le Foll a réaffirmé d’une part la position de la France hostile sur le découplage des aides à l’élevage, et d’autre part la nécessité de conserver une organisation commune de marché viti-vinicole.

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