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PUBLIÉ LE 21/06/2016 PAR Sybille RousseauLe 10 juin dernier, la coopérative agricole lot-et-garonnaise, Terres du Sud, organisait sur le site du lycée agricole – CFA Agricole de Saint-Livrade une journée dédiée aux nouveautés technologiques testées ces derniers mois par des « clubs de progrès » composés d’agriculteurs lot-et-garonnais. Des innovations qui ont pour but premier l’amélioration du revenu des adhérents de la coopérative. Une vingtaine de partenaires techniques et commerciaux de Terres du Sud étaient également présents, et parmi eux l’entreprise parisienne Airinov. Un drone pour un meilleur rendement Airinov est une entreprise parisienne de drones. « Lorsque je me rends chez un agriculteur, raconte Nicolas Roussillon, représentant d’Airinov pour le Grand Sud-Ouest, je fais voler un drone au-dessus de la parcelle pour la cartographier d’une manière la plus précise possible. » Il faut savoir que ce drone est muni de capteurs embarqués, « ainsi, il voit ce que l’œil humain ne peut percevoir. » Une fois cette photographie faite les informations collectées sont envoyées à Paris, puis remises à l’agriculteur ; « des informations agronomiques inédites, comme la biomasse, l’azote absorbé ou encore la matière sèche », ajoute Nicolas Roussillon. Aussi, grâce à cette cartographie, l’agriculteur peut connaître le moment et l’endroit les plus propices pour épandre la juste dose. Un drone au-dessus des Directives nitrates « Cette technologie permet à l’agriculteur d’optimiser ses intrants, d’augmenter ses rendements et d’actualiser sa dose prévisionnelle. » Et, argument de poids pour Airinov, c’est la machine qui a le dernier mot ! En effet, si le drone estime que la parcelle cartographiée demande plus de 150 unités d’azote organique total – limitation instaurée par les Directives nitrates – l’agriculteur aura le droit par exemple de diffuser 180 unités d’azote !
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