Une bonne année pour l’agriculture dans les Pyrénées-atlantiques


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 01/03/2012 PAR Olivier Darrioumerle

« C’est le top des Pyrénées-atlantiques qui va au salon de l’agriculture de Paris. » se félicite Henri Biès-Péré, président de la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles. Le 64 est un département qui a une bonne place dans le paysage agroalimentaire français. Pour autant il est difficile d’établir un palmarès clair :2ème producteur de palmipèdes et de brebis, mais 1% de la production nationale de lait de vache.

Les médailles se gagnent au Salon de l’Agriculture. Et les éleveurs et produits des Pyrénées-atlantiques ont été récompensés par 46 médailles. La ferme Elizaldia a par exemple remporté une médaille d’argent pour son pâté de campagne, et deux médailles de bronze pour son saucisson de montagne et son pâté basque. 

 Et les Blondes d’Aquitaine de l’Arzacquois Philippe Basta, président de l’organisme de sélection de la race, sont souvent classées dans le palmarès du concours général. Belle, quatrième l’an dernier, a pris la seconde place cette année. Sa mère, Pagode, avait été sacrée en 2005 au concours général agricole.

Des inquiétudes persistent
Le cours des produits est à la hausse. L’agriculture dans les Pyrénées-atlantiques va bien. « Elle va mieux, rectifie Henri Biès-Péré. » La conjoncture est meilleure qu’il y a deux ou trois ans. Même les éleveurs de porc arrivent à s’en sortir. « Ils partent de très loin », ajoute le président de la FDSEA.

La FDSEA a terminé sa tournée dans les cantons, rencontré 2000 agriculteurs. Et le constat est positif : « ils sont plus sereins que les années précédentes et peuvent refaire leur trésorerie. Mais à la période où on sort les tracteurs, les fumiers et les lisiers, ils voient que le gazole, les semences et les engrais ont augmenté.»

L’agriculture va mieux, mais elle n’est pas à l’abri d’une chute brutale des cours. Depuis que l’Europe s’est désengagée des marchés, les agriculteurs sont en prise directe avec le marché mondial. Henri Biès-Péré milite pour que l’Europe régule de nouveau les marchés : « S’il y a un excédent de production les cours peuvent chuter en dessous des prix de revient. Dans ces cas là il faut que les denrées soient stockées pour les retirer du marché et les remettre lorsque la production est basse comme en 2008 durant laquelle les catastrophes se sont accumulées. » 

photo : pays sud / tous droits réservés

Olivier Darrioumerle

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