Une belle histoire de petits cochons sauvés de la disparition et devenus AOC


Eponimm
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 18/05/2012 PAR Aymeric Bourlot

Parmi les nombreuses histoires que compte le Salon de l’Agriculture d’Aquitaine, celle des porcs basques présents depuis mercredi est sans doute l’une des plus belles. Menacée d’extinction et déclarée en voie de disparition par le Ministère de l’Agriculture au début des années 80, la race qui peuplait autrefois tout le Pays Basque ainsi que le Béarn et les contrées du Nord de l’Espagne, a survécu grâce à l’attachement d’un petit nombre d’éleveurs locaux, qui n’ont pas hésité à maintenir (ou à installer) leur exploitation dans les montagnes où ces porcs dit « pies noirs » avaient élu domicile.

Une filière reconnue

Menés par Pierre Oteiza, ces éleveurs ont vu leur nombre croître en même temps que le sauvetage de la race et que le succès grandissant de leurs bêtes dépassait les « frontières » locales et nationales. D’une dizaine en 1990, ils sont presque 10 fois plus nombreux aujourd’hui. Une augmentation qui touche aussi leur cheptel puisque de quelques dizaines en 1981, les porcs basques sont aujourd’hui des centaines et donnent chaque année naissance à des milliers de porcelets, élevés en plein air dans les montagnes et les bois avant d’être abattus une fois adultes. Répondant à des critères extrêmement précis, l’élevage de ces porcs et leur production font l’objet d’une AOC, « Kintoa », garantissant la qualité de la viande, dont le goût boisé et légèrement épicé ravit les papilles de tous.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! AGRICULTURE > Nos derniers articles