Institut Cervantès: l’Espagne bordelaise à portée de clic


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 22/04/2012 PAR Lise Gallitre

Première ruta tracée dans cette aventure ibérico-girondine, celle du peintre du célèbre Tres de Mayo, Francisco de Goya. Par ailleurs, avant de devenir l’Institut Cervantès, le 57 Cours de l’Intendance était la Casa de Goya, lieu où vécut l’artiste les dix-sept dernières années de sa vie. La boucle est bouclée. Cet itinéraire, riche en anecdoteset en révélations sur Goya, a été mené par Guadalupe Echevarria, directrice de l’Ecole d’Enseignement Supérieur d’Art de Bordeaux (l’EBABX). Après lecture et quelques clics sur cette e-géographie intime et personnelle du grand peintre espagnol mort à Bordeaux le 16 avril 1828, à vous la vraie découverte ; à pied, à vélo ou bien en transport en commun, cette « ruta Cervantès » vous permet de suivre à la trace l’histoire du peintre lors de ses années bordelaises, ses lieux de prédilection, ses promenades, les différentes influences de la ville du vin dans son œuvre…De la Place de la Bourse au Cimetière de la Chartreuse, Bordeaux sera espagnole le temps de cette promenade où férus d’art et d’Histoire se retrouveront avec passion.

Entre jeux de pistes et anecdotes,un Bordeaux revisité
Et des rencontres passionnantes, il y en aura d’autres parmi ces « Rutas Cervantès », à commencer par la seconde proposée sur le portail depuis mardi 17 avril, celle consacrée à Teresa Cabarrùs . Cette madrilène multi-facettesa été l’un des personnages clés de la Révolution Française, tant par son histoire d’amour avec Tallien que par son engagement en faveur des opprimés lors du massacre des Girondins en 1793. Celle qui fut surnommée « Notre-Dame de Bon Secours » se trouve alors nécessairement liée à l’histoire de la ville ; « Bordeaux a changé son destin, et de la même manière, elle a quelque-part joué un rôle dans le destin de Bordeaux », comme le dit Maria Santos Sainz, directrice de l’école de journalisme de Bordeaux (l’IJBA) et coordinatrice de ce second chemin ibérico-girondin. Pour le moment, ces « rutas » ne sont que deux mais bientôt, d’autres personnalités espagnoles ou d’Amérique latine viendront rendre la circulation du site plus dense : Luis Mariano, qui décida à Bordeaux de devenir « le Prince de l’opérette » ; Flora Tristan, cette militante d’origine franco-péruvienne réfugiée à Bordeaux et enfin « Liberales et Afrancesados », ces émigrés politiques opposés au roi d’Espagne qui trouvèrent dans le Bordeaux du 19ème siècle une vie suffisamment proche de celle de leur pays pour pouvoir y cultiver leur nostalgie d’exilés. Des itinéraires divers et variés pour ce tourisme assez singulier. Un tourisme urbain qui nous raconte des histoires, une histoire; celle de Bordeaux qui, le temps de ces balades pleines de révélations, devient un peu espagnole. Et ça lui va bien.

http://burdeos.rutascervantes.es/

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