Interview: Alain Liadouze Commissaire du Salon de l’Agriculture Aquitaine

@qui! – Nous sommes à mi-salon. Quelle sont vos premières impressions, quels retours avez-vous sur ce millésime 2010 ?
Alain Liadouze – Les réactions qui nousparviennent et que nous recueillons témoignent d’une satisfaction nouvelle, tant de la part de la ferme Aquitaine que du Marché des Producteurs de pays. L’ensemble est plus aéré mais c’est aussi la rançon du succès : il manque parfois de tables pour servir des repas. Les affaires vont plutôt bien quand même et, évidemment, la qualité est là.

@! – Aquitanima s’affirme de plus en pluscomme un rendez-vous incontournable des éleveurs.
A. L. – Oui, cette année encore, Aquitanima a été un succès, même si la race normande était absente. Mais les places ainsi libérées ont été occupées et nous en avons même manqué. La présence, notamment, de la Prim’Holsteina été remarquable. Les élevages espagnols étaient là aussi et ont obtenu des prix.
Aquitanima est vraiment devenu un rendez vous de la génétique très important et reconnu ; sa force c’est sa dimension internationale. Et puis les éleveurs trouvent ici beaucoup de convivialité ; celle-ci fait partie de l’attractivité d’Aquitanima, sans oublier la qualité de l’organisation pratique et technique. Ce n’est pas parhasard que nous recevions, cette année, autant de jeunes éleveurs, que le concours des jeunes pointeurs, en particulier ait attiré autant de jeunes.
J’ajoute que le salon est aussi une occasion pour les éleveurs de faire passer des messages, en direct, je pense aux éleveurs girondins préoccupés par la question des abattoirs.

@! – La présence d’un stand important de la Commission européenne est une curiosité
A.L. – La CEE est là en effet ; elle a quitté le Salon de Paris pour venir en Aquitaine. Quand elle nous a sollicité elle a mis en avant son soutien aux productions sous signes de qualité. Et cela se voit.