L’Aquitaine et le Souss Massa Drâa, se réengagent dans la voie de la coopération décentralisée


Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/02/2011 PAR Solène MÉRIC

Selon le délégué régional aux affaires européennes et internationales, la coopération entamée depuis 2002 a déjà permis de mettre en place un certain nombre d’actions dans des domaines aussi variés que la communication institutionnelle, la formation agroalimentaire par un partenariat avec l’Université de Bordeaux 1, la formation cinématographique, avec Bordeaux 3, l’agriculture vivrière ou encore en faveur de la mise en place d’un signe d’origine et de qualité sur l’huile d’Argane, en partenariat notamment avec la Fédération Régionale des Coopératives Agricoles.

« Intervenir sur de nouveaux enjeux régionaux »
Désormais, comme le précise la déclaration commune signée ce matin, les deux régions cherchent désormais « à approfondir les actions déjà menées, et à intervenir sur de nouveaux enjeux d’importance régionale ». Parmi ceux-là, l’agriculture se pose comme une des priorités. Laurent Rey Lescure explique en effet, que « ce secteur est une vraie préoccupation au Maroc, tant au niveau national que pour la région de Souss Massa Drâa, notamment en ce qui concerne l’application d’une charte sociale marocaine concernant les travailleurs agricoles, qu’ils soient saisonniers ou permanents. Il y une demande de Souss Massa Drâa pour travailler avec les acteurs économiques, universitaires et les organisations agricoles d’ici, afin qu’ils coopèrent à la mise en place de structures de groupement d’entrepreneurs, de formations, pour tenter d’améliorer cette problématique sociale… »

Valoriser les productions agricoles
Au croisement de l’agriculture et de l’économie, une autre demande forte de la délégation marocaine, tient à une coopération des acteurs aquitains pour les accompagner dans « la valorisation de leur production agricole sur place à travers l’innovation agroalimentaire. En effet, à l’heure actuelle les productions agricoles et piscicoles sont le plus souvent vendues à l’export sans transformation. Développer les structures agroalimentaires innovantes amènerait logiquement à une plus grande valeur ajoutée sur leurs productions.»
Les compétences aquitaines pourront également être sollicitées en matière de reboisement. La région marocaine souffre, en effet, d’une forte perte de densité de ses arganiers et de ses palmiers dattiers. Autre piste de travail évoquée lors de cette rencontre : la valorisation du tourisme. « Les différents acteurs touristiques sont très peu fédérés; les acteurs aquitains pourraient donc les accompagner dans la mise en place d’outils, à la fois rassembleurs et de promotion comme peut l’être internet. » Pourraient également être envisagés des échanges avec les comités départementaux du tourisme qui sont, ici, très bien organisés en termes de promotion et valorisation touristique.

Solène Méric

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles