Grève des transports à Bordeaux le 18 décembre


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Publication PUBLIÉ LE 17/12/2009 PAR Nicolas César

« Encore une grève », pestait Monique, 42 ans, hier, en apprenant que les conducteurs de tramways et de bus seront en grève le 18 décembre. « Il va falloir s’organiser, mais le problème est que l’on ne sait pas combien de temps cette grève, qui est illimitée, va durer », déclare préoccupé, son mari, Jean-Claude. En effet, les salariés semblent remontés, car selon Christian Jaud, délégué CFTC, « la restructuration du réseau prévue pour février 2010 pose beaucoup de questions au niveau des conditions de travail ». Concernant le trafic vendredi, « un tramway devrait circuler toutes les 20 minutes contre habituellement un toutes les quatre minutes sur l’ensemble des trois lignes », selon France Uranga, directrice de la communication de Keolis, qui a succédé fin 2008 à Veolia pour le marché des transports publics de l’agglomération bordelaise pour la période 2009-2013.

Les commerçants bordelais s’inquiètent

De leur côté, les commerçants bordelais s’inquiètent du possible blocage après le dépôt d’un préavis de grève pour ce week-end. Dans un communiqué, Laurent Courbu, président de la CCI de Bordeaux, Alfredo Julio, président de «La Ronde des Quartiers» et Micheline Favreau-Cerrato, présidente de «Bordeaux Centre ville» demandent aux responsables de Keolis et aux syndicats de trouver rapidement une issue pour ne pas pénaliser, comme chaque année, le public et les commerçants bordelais. «Il est anormal qu’une fois de plus les commerçants soient les premiers visés par cette grève» souligne Laurent Courbu, qui rappelle «la tradition de Noël est respectée à Bordeaux où on menace ceux qui créent de la richesse et les emplois…». 20% du chiffre d’affaires des commerces se font durant la période de Noël. « Mais cette grève pénalise également l’organisation du travail des points de vente et de l’ensemble des entreprises de la CUB ; 70 %, et plus, des salariés utilisent les transports en commun pour leurs déplacements domicile/travail », poursuit-il. De quoi semer une belle pagaille… La balle est désormais dans le camp de Kéolis et des syndicats.

Nicolas César 

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