Bordeaux: Le Centre Culturel du Vin parie sur le mécénat

Les sociétés Domaine Clarence Dillon pour 1 M€, le groupe Crédit Agricole, avec une forte participation de la Caisse Régionale d’Aquitaine pour 1,5 M€, et Vinexpo SAS, pour 500 000 €, sont les premières entreprises à avoir signé des conventions de mécénats avec le fonds de dotation pour le soutient du Centre Culturel du Vin. Une dotation totale de 3 M€ de fonds en à peine quelque mois d’existence… Et la dynamique du mécénat semble bel et bien engagée puisque, sans vouloir les nommer, les responsables du fonds de dotation assurent que « d’autres conventions sont en cours d’élaboration avec des propriétés viticoles, des maisons de négoce et des fournisseurs de la filière viti-vinicole ».

Recevoir et gérer les dons
Il faut dire que les membres du conseil d’administration, ainsi que ceux du comité consultatif qui l’entoure, ont l’aura, et « la bouteille », pour savoir se montrer convaincant dans ce genre d’exercice. En effet, présidé par Sylvie Cazes, directrice de l’Union des Grand Crus de Bordeaux, le Conseil d’administration compte également deux autres personnalités du monde du vin : Jean-Paul Jauffret, ancien PDG de CVBG Dourthe Kressmann et ancien président du CIVB, et Nicolas Gailly, ancien Directeur Général de Barton & Guestier, une des plus anciennes maisons de négoce girondine.
Quant au comité consultatif, dont le rôle est de conseiller le Conseil d’administration dans sa gestion des actifs financiers, il se compose de trois personnalités qualifiées et reconnues pour leur savoir-faire : François Audibert qui est par ailleurs le Président du Comité de Soutien de Médecin Sans Frontières et l’ancien Président du Directoire de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charente, Georges Viala, Président de la Banque Alimentaire de Gironde, et Henri de Grandmaison écrivain, ancien Directeur de la rédaction du Journal Sud-Ouest.
D’un point de vue juridique, fondé par la Mairie de Bordeaux et l’association de préfiguration CCTV, le fonds de dotation a pour rôle de recevoir et de gérer, en les capitalisant, les dons des mécènes pour la construction du Centre afin de les reverser à la Ville de Bordeaux. Celle-ci ne pourra par contre les affecter « qu’au financement de la construction des espaces culturels et non lucratifs du Centre ».

Photo: CCTV-X-TU

Solène Méric

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