L’ex ministre Michèle Alliot-Marie candidate à sa succession aux législatives dans les Pyrénées-Atlantiques


Richard Ying
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/05/2012 PAR Nicolas César

Au regard de ses récentes déclarations contre la nouvelle voie pour la future LGV au Pays Basque, allant même contre l’avis de son ex Premier ministre, François Fillon, on pouvait deviner que Michèle Alliot serait candidate à sa succession à l’Assemblée nationale. Elle a d’ailleurs de nouveau fait entendre une voix dissonante en annonçant officiellement sa candidature hier à Biarritz. « Récemment RFF (Réseau ferré de France, ndlr) a voulu avancer sur ce dossier, un fonctionnaire a signé l’autorisation du tracé sans que le ministre concerné ne soit au courant. Je conteste ce document sur le fond et sur la forme. Nous étudions deux formes de recours, judiciaire et hiérarchique », a-t-elle insisté. En défendant son siège de député, c’est une manière pour cette Chiraquienne de revenir sur le devant de la scène et de ne pas quitter la vie politique sur une fausse note, à savoir ses vacances en Tunisie chez les Ben Ali. « Je me présente dans la perspective d’une majorité à l’Assemblée nationale, dans un esprit d’union et d’une complémentarité géographique avec mon suppléant (le centriste de droite Vincent Bru, maire et conseiller général de Cambo, ndlr) », a déclaré la première adjointe de la municipalité de Saint-Jean-de-Luz. Elle a été élue députée pour la première fois dans la sixième circonscription des Pyrénées-Atlantiques en 1997.

Michèle Alliot-Marie rêve d’une cohabitation
« Le candidat du Parti socialiste n’a pas été élu avec un écart de voix considérable. Je pense qu’une cohabitation est souhaitable afin que tous les efforts que nous avons effectué pendant les cinq dernières années portent leurs fruits », a lancé Michèle Alliot-Marie, qui estime qu' »il est indispensable d’obtenir une large majorité à l’Assemblée ». Une manière de mettre la pression sur la gauche… Mais, cette fois, la bataille sera difficile. Au second tour de la présidentielle, le département des Pyrénées-Atlantiques a confirmé son ancrage à gauche avec une victoire « historique » de François Hollande dans l’ensemble des six circonscriptions, y compris dans le fief de Michèle Alliot-Marie. A 65 ans, une défaite pourrait mettre un terme à sa carrière politique au niveau national.

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