Andernos-les-Bains libère le jazz !


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/07/2008 PAR Solène MÉRIC

Jazz en liberté, jazz sous toutes ses formes. Tout d’abord, bien sûr, le jazz en concert. Il sera l’occasion de croiser de jeunes talents, étoiles montantes du jazz de demain et des artistes déjà réputés pour leur présence scénique. La première soirée, placée sous le thème de la « French touch », mettra en avant la scène jazz francophone représentée entre autre, par Matthieu Boré. Cet artiste de talent, habitués des grands festivals de jazz, viendra partager sa vision du jazz festif de l’Amérique des années 30 et 50.
Le 26 juillet mettra le jazz anglais à l’honneur avec la soirée « Swing so british ». Celle-ci scellera un évènement majeur pour François Parrot, directeur artistique du festival ; un nouveau partenariat de la ville d’Andernos-les-Bains avec un haut lieu du jazz anglais, le Colston hall de Briston. Pour l’occasion les onze musiciens de Fatman swing viendront partager leur énergie communicative pour faire swinguer le public du festival jusqu’au bout de la nuit.
Enfin, c’est sous le sceau de la « Soul USA forever » qu’aura lieu le dernier concert du festival avec la participation de Craig Adams and the voices of New Orleans. François Parrot promet pour ce concert de clôture « un instant magique » avec cette formation « qui s’impose comme l’un des plus brillants ensembles de la Nouvelle -Orléans. »

Des artistes en déambulation
Au festival « Jazz en liberté » si vous ne venez pas au jazz, c’est le jazz qui vient à vous ! Quoi de plus libre musicalement qu’un groupe en déambulation ? Tout au long du festival des artistes déambuleront dans les rues de la commune à la rencontre du public. Autre forme de jazz en liberté : le jazz au fil de l’eau. Pour la première année, sera organisé les 25 et 26 juillet une croisière musicale de la jetée d’Andernos-les-Bains jusqu’aux rives de l’île aux oiseaux…
Expression de la liberté encore avec le jazz en peinture et plus précisément l’œuvre de l’artiste Evilo qui a pour thème la gestuelle et l’expression des musiciens de jazz.
Plus étonnant encore le jazz en conférence chantée, exercice difficile durant lequel un journaliste (Olivier Nuc) et un chanteur guitariste (Jean-Philippe Nataf) rendent hommage de manière pour le moins originale à Boris Vian, véritable jazzman dans l’âme.
Toute cette liberté et cette modernité ne sont pour autant pas le déni des sources même du jazz et de ses artistes qui bien souvent, commençaient leur carrière sans le savoir sur les bancs de l’église. Dans cet esprit, la messe dominicale du 27 juillet se mettra elle aussi à la mode du gospel, sous les grands arbres du Jardin Louis David.
On dit que le jazz est arrivé enchainé aux Etats-Unis. Trois cents ans plus tard, le festival d’Andernos fête plus que jamais sa liberté.

Solène Méric

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