Naissance d’un comité aquitain pour la 6ème République


Front de Gauche
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/04/2013 PAR Nicolas César

« Le choc des politiques d’austérité à répétition, les turpitudes de dirigeants qui s’exonèrent de la plus élémentaire morale républicaine, soulèvent aujourd’hui un mécontentement massif. Les institutions de la cinquième République ne permettent plus l’expression démocratique de la volonté populaire », écrivent les fondateurs du comité aquitain pour la 6ème République. L’initiative vient du Front de Gauche. Les premiers signataires sont Gérard Boulanger, Fabrice Delaune, Claudine Chapron, Christophe Miqueu, Brigitte Durafour, Francisco Martin Gomez, Brigitte Comard… « En trois jours, 500 personnes ont signé cet appel dans la région à une 6ème République. C’est un indice de l’exaspération de nos concitoyens vis-à-vis de la classe politique », souffle Gérard Boulanger, le chef de file du Front de Gauche en Aquitaine. « Le choc n’est pas tant sur le mensonge de Jérôme Cahuzac, que sur le fait qu’il demandait aux Français de se serrer la ceinture, en s’exonérant lui de toute morale financière », explique-t-il.

« Mettre fin au coup d’Etat permanent »Pour faire face à ce « choc » et à cette situation d’une extrême gravité, aux yeux du Front de Gauche, il n’y a qu’une solution : sortir d’une politique d’austérité et faire évoluer les institutions. « Il faut mettre fin au « coup d’Etat permanent », selon la formule de François Mitterrand », lance Gérard Boulanger. Dans ce livre, l’ancien président de la République montrait qu’un pouvoir personnel qui entend s’appuyer directement sur le peuple en écartant les corps intermédiaires fait paradoxalement le jeu d’une technocratie rampante qui s’installe au sein de l’administration et confisque en réalité le pouvoir appartenant à la représentation nationale. « C’est pourquoi quand Jean-François Copé, à droite, demande la démission du gouvernement, il est à côté de la plaque. Cela ne changerait rien », estime le conseiller régional Front de Gauche. Mais, en critiquant vivement la politique « pas assez sociale », selon elle, menée par le président socialiste, François Hollande, la « gauche de la gauche » ne fait-elle pas le lit de l’extrême droite, qui pourrait profiter de l’affaire Cahuzac ? « Non, pour nous, il est hors de question de demander la démission de François Hollande. En revanche, si nous ne demandions pas l’arrêt de cette politique d’austérité et une vraie relance de la croissance en stimulant la demande, comme le préconisait Keynes, nous ferions le lit du FN », rétorque Gérard Boulanger. 
Cet appel est disponible ici : http://www.comite6emerepublique.fr

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