La Dordogne valorise son image au salon de l’agriculture


Claude-Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/02/2012 PAR Claude-Hélène Yvard

Comme chaque année, le département de la Dordogne est présent au salon international de l’agriculture de Paris qui fermera ses portes dimanche, grâce à un partenariat avec le Conseil général et la Chambre d’agriculture. Sur le stand de la région Aquitaine, les journées d’hier et d’aujourd’hui ont été dédiées à la présentation des produits périgourdins. Ainsi, la noix du Périgord, le cabécou, les foies gras et magrets sous IGP Périgord ont fait leur show. La franquette, la corne, le monbazillac, le pécharmant, ont pu faire saliver les papilles des très nombreux visiteurs présents en cette fin de matinée.
Le jeune chef sarladais d’origine argentine, Christian Borini, a proposé une déclinaison de magrets du Périgord, cuisinés autour de lapomme du Limousin qui a séduit bon nombre de palais. Le foie gras du Périgord était à la fête : deux producteurs ont obtenu, mardi deux médailles au concours général, une d’argent et une d’or.

L’agriculture, porte d’entrée du tourisme
« Nous avons une chance extraordinaire d’avoir sur notre département, une vingtaine de filières agricoles. Et nous sommes parvenus à en réunir un très grand nombre aujourd’hui. Nous avons tous les produits de saison. Le but est d’assurer ici la promotion de nos vins de Bergerac, aux palettes de couleurs variées, de nos productions agricoles dont plus de la moitié sont sous signe officiel de qualité. Car notre gastronomie est la porte d’entrée du tourisme en Dordogne. L’agriculture représente plus de 20 000 emplois en Dordogne. Ce secteur est avecle tourisme l’un desdeux pans majeurs de notre économie départementale, »précise Jean-Pierre Saint Amand, vice président du Conseil général en charge de l’agriculture. L’agroalimentaire avec le tourisme est la principale source de revenus et représente plus de 10 % de la population active.
Le nombre d’exposants de Dordogne est stable : et la majorité de ceux qui ont fait le déplacement à Paris sont des habitués et retrouvent une clientèle qui vient passer ses vacances en Dordogne.
Seul vrai regret, la filière élevage périgourdine n’était que peu présente : aucune limousine, aucune blonde d’Aquitaine n’a été selectionnée cette année pour le salon. Faut il y voir le contexte de crise économiqueque subissent les exploitations de Dordogne, où est-ce la conséquence de la terrible sécheresse de 2011 ? En réalité, seul l’élevage de porc cul noir du Limousin de la ferme du CAT de Clairvivre Salagnac est présent avec des chances réelles de remporter une distinction, cette fin de semaine. Ce serait une sacrée récompense pour les salariés handicapés qui s’occupent régulièrement de ces animaux.

Photos : Claude Hélène Yvard

Claude-Hélène Yvard

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