La maison d’Aquitaine fête les vendanges


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 06/10/2010 PAR Joël AUBERT

La saison des vendanges a commencé. Et comme chaque année depuis sa création il y a maintenant huit ans, la maison d’Aquitaine à Paris l’a célébrée dignement. Pour l’occasion, elle accueillait mardi des aquitains exilés de la capitale, dont la journaliste et membre du CSA Françoise Laborde, et sa sœur Catherine Laborde, célèbre présentatrice de la météo. Les chanceux ont pu admirer l’exposition de 12 photographies, intitulée « De la vigne à la ville » de Cyril Jouison, venu spécialement de Bordeaux pour le vernissage. « J’ai adopté pour ces photos de vigne, la même technique que lorsque je prends en photo des paysages urbains, avec des prises de vue assez basses et des perspectives appuyées, a expliqué le photographe qui est également rédacteur en chef du Magazine des Girondins de Bordeaux. Ça met en valeur la profondeur ».

Soutenir le secteur

«Ce soir nous allons mettre en valeur votre vignoble, le plus grand en matière de vins fins, » a déclaré Philippe Dorthe, nouveau président de la maison d’Aquitaine en guise d’introduction. La filière viticole aquitaine  ne représente pas moins de 6% du potentiel économique agricole français, c’est-à-dire plus de 66.000 emplois directs et indirects. «C’est 20% de plus que le tourisme, a rappelé Alain Rousset, le Président de la région. Nous nous attachonsà développer l’œnotourisme, a-t-il déclaré.Car l’Aquitaine est partagée entre une réussite magnifique pour ses grands crus et en même temps une période difficile pour de nombreux vignerons ». Pour cette semaine des vendanges, la maison d’Aquitaine a lancé de nombreuses activités. Elle propose, entre autres, en collaboration avec l’Aapra, l’Association aquitaine de promotion agroalimentaire, et la Winery d’Arsac en Gironde dont le fondateur Philippe Raoux était présent, des ateliers pour découvrir son signe œnologique. Le principe est original. Il s’agit, lors d’un atelier, de découvrirles vins qui correspondent à chaque consommateur, en fonction de ses goûts, de sa consommation et même de son budget.

Charlotte Lazimi

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