Marmande: Les voix du monde et vingt ans déjà – 17 au 31 août


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/07/2008 PAR Joël AUBERT

« Il n’y a pas de grande et de petite musique, mais simplement de la bonne et de la mauvaise musique ». Ceci pourrait être la devise du festival marmandais. Ici, pas d’interdit, pas de tabou, pas de sectarisme. C’est la voie choisie il y a trois ans par le directeur du festival Philippe Mestre, également directeur musical. « Nous avons renforcé notre identité autour de la voix, qu’elle soit lyrique, jazz ou autre ; on trouve la voix dans toutes les cultures, toutes les musiques, c’est vecteur magnifique ».
Voilà pourquoi, après les polyphonies corses ou géorgiennes et un chanteur libanais, le festival accueille cette année, une soirée cabaret, « Dood’lin », et un spectacle original mêlant chant, théâtre et danse, « Soie ». Ici, on ne veut se priver d’aucune émotion, d’aucun talent. « C’est notre objectif de croiser les publics, reprend Philippe Mestre. Depuis trois ans, le public qui vient voir les spectacles Voix du Monde commence à assister aux spectacles lyriques. Ca se fait doucement ».
Mais le festival, s’il sait se renouveler, garde aussi son cap. « Notre concours international de chant accueille entre 180 et 200 jeunes chanteurs lyriques, désireux de se lancer dans le métier. Les deux journées d’éliminatoires sont gratuites. Le concours est toujours de très haute qualité et entre 25 et 30 nationalités sont représentées ».
Si le concours remporte un tel succès c’est que le jury est composé exclusivement de directeurs de théâtre. Au-delà des prix qui sont attribués, ce sont également des contrats de travail qui sont signés. Une aubaine pour de jeunes artistes qui cherchent à se faire une place dans un monde difficile.
Enfin, le festival est également un lieu de création. « Nous produisons chaque année un opéra, et cette année, pour notre anniversaire, une opérette. Car nous tenons à être des producteurs, et pas des programmateurs. En plus, dans nos productions, nous faisons jouer les lauréats des précédents concours, pour eux, c’est une expérience intéressante ».
Cette année donc, « La Travatia » de Verdi sera présentée au public, ainsi que « Dédé », la grande opérette des années folles, dont quelques airs, comme « Dans la vie faut pas s’en faire », sont aujourd’hui encore très connus du grand public.

Du 17 au 31 août 2008
Renseignements sur http://festilyrique.fr et réservation au 05 53 89 68 75

Sophie-Alice Lansalot
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